Red Flag, Feed #3, Mira Grant.

2041, Amérique post-zombie. La cabale secrète qui détient le pouvoir dans l’ombre se porte bien. On ne peut pas en dire autant des blogueurs qui ont osé révéler la vérité à la population. À peine sortis des griffes de leurs ennemis, Shaun Mason et son équipe sont de nouveau sur le sentier de la guerre. Le temps leur est compté, et les obstacles s’avèrent nombreux : une meute de savants fous, une administration politique corrompue et même un ours zombie. Une chose est sûre, dans l’Amérique d’après le Jour des Morts : la situation peut toujours empirer.

C’est plutôt rare que j’enchaîne les tomes de séries mais une fois n’est pas coutume, je n’ai pas fait de pause entre les deux derniers volumes de la série.
A l’issue de ce tome 3, avec lequel j’ai passé un bon moment, je dois quand même reconnaître que le premier restera dans ma mémoire comme le meilleur de la trilogie.

Attention, il y a des spoilers dans cette chronique. La conclusion est sûre !

Alors qu’un an s’était écoulé entre les deux premiers tomes, celui-ci reprend immédiatement après la fin du tome 2 (lequel finissait, en plus, sur un cliffhanger pas possible). Dans le tome précédent, je n’avais pas toujours trouvé Shaun hyper convaincant comme narrateur. Cette fois, l’autrice a choisi une narration alternée entre Georgia et Shaun, qui amène un certain suspense et fonctionne plutôt bien. Du moins jusqu’à ce que les personnages soient réunis. Car là, il y a eu à mon goût trop de scènes répétitives. Je vois bien l’intérêt de montrer de part et d’autre comment sont perçus les événements, mais répéter au mot près sans grand ajout (hormis quelques verbes d’incise) la scène lue précédemment n’est pas hyper passionnant. Pire, il y a même une scène où il ne se passe pas la même chose… Alors que l’une dit qu’un personnage tiers lui « tend les mains », l’autre narrateur parle carrément d’une chaleureuse accolade. On n’est pas exactement sur le même registre.
De fait, les répétitions m’ont un peu gênée dans ce volume. Car il y a en a également dans les explications. Or, celles-ci ne sont pas toujours très complètes – ou convaincantes – et ce n’est pas en les répétant mot pour mot que cela les rend meilleures. J’avais l’impression de retrouver ma prof de maths de seconde qui, à une demande de réexplication d’un point, répétait inlassablement les mêmes phrases. Spoiler alert : ça ne fonctionne pas dans la vraie vie, dans les livres non plus.
Par ailleurs, il faut reconnaître que les voix des personnages sont parfaitement indissociables. Ce qui fait qu’à partir de la réunion, le nom du narrateur apparaît subitement en haut des chapitres. C’est certes pratique… mais un peu artificiel – et c’est dommage.

J’ai également regretté que les personnages les plus détaillés soient Shaun et Georgia, car les personnages secondaires valent vraiment le coup. Vraiment, j’aurais adoré qu’Alaric, Maggie, Mahir et Becks (même si elle devient caricaturale sur la fin) prennent un poil plus de place dans la narration car à de nombreux moments, je les ai trouvés nettement plus passionnants que le duo de tête.

Autre point qui m’a quelque peu désappointée, c’est le tour pris par l’intrigue. J’avais adoré le premier tome, dont l’intrigue était très politique. Cet aspect était clairement estompé dans le deuxième et là… il est pour ainsi dire absent. Plus l’on avance dans la trilogie, plus l’on tourne vers une conspiration mondiale orchestrée par de mauvaises personnes, pour de mauvaises raisons, et que nos personnages vont tâcher de faire tomber. Or, ce n’est pas follement réaliste. Certes, le CCPM maîtrise le clonage. Autant je vois l’utilité de dépenser des mille et des cents pour cloner la Première Dame et faire ainsi pression sur le Président, autant cloner une blogueuse, certes renommée, j’ai un peu plus de mal à adhérer. Georgia est-elle si influente que cela ? On lit certes des extraits des blogs de toute l’équipe, mais le fait que la narration se fasse en première personne, par les protagonistes eux-mêmes, nous empêche de savoir ce qu’en pense leurs lecteurs et donc de se faire une idée de la réelle influence du personnage. D’où une certaine circonspection de ma part quant au plan hautement machiavélique du CCPM.

« Vous vous souvenez de ce que j’ai dit à propos des moustiques ?
– Quelle partie ? demanda Maggie. La partie qui fait peur, celle qui fait très peur, la partie proprement terrifiante, ou celle qui donne envie de se suicider en se disant qu’après tout c’est une chouette idée pour passer la soirée ? »

Malgré tout cela, j’ai quand même passé un très bon moment de lecture, car il faut reconnaître à l’autrice une plume entraînante et un bon dosage entre les rebondissements. C’est assez difficile de s’ennuyer, car les péripéties s’enchaînent à bon train. Le style est hyper fluide, ce qui fait que j’ai enchaîné les chapitres sans barguigner. Pour mon plus grand plaisir, il y a un peu plus de combats contre des zombies que dans le volume précédent, ce qui induit des scènes très rythmées. Comme dans les aventures précédentes, il y a de l’humour, un brin de cynisme et des réparties cinglantes qui portent le récit.
Pour l’anecdote, j’ai quand même halluciné devant les quantités industrielles de Coca qu’ils ingurgitent au fil des chapitres (une cannette minimum par chapitre quand même). À leur place, plus que les zombies, je pense que je craindrais plus l’hyperglycémie et les dommages sur les organes internes…

Des trois tomes, ce sera donc celui que j’ai le moins aimé, essentiellement à cause de la transformation de l’intrigue, très politique et réfléchie du départ, à une sorte de récit block-buster qui ne nécessite pas vraiment de s’interroger sur les conséquences de ce qu’il se passe. Néanmoins, le rythme reste très prenant, ce qui rend le récit palpitant et permet d’oublier que l’intrigue est nettement moins bien construite que dans le début de la série. Malgré tout, c’est quand même une série que je recommande, d’une part parce que c’est fun, d’autre part parce que, vraiment, le début est génialissime et vaut le coup d’être lu !

◊ Dans la même série : Feed (1) ; Deadline (2).

Feed #3 : Red Flag, Mira Grant. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Benoît Domis.
Bragelonne, janvier 2014, 501 p.

Deadline, Feed #2, Mira Grant.

Shaun Mason est un homme à la dérive. Même le site d’information qu’il a construit avec sa sœur Georgia n’exerce plus le même attrait. Et jouer avec les morts-vivants ne semble tout simplement plus aussi amusant quand on a tant perdu.
Mais quand une chercheuse du CCPM simule sa propre mort et apparaît sur le pas de sa porte avec une horde de zombies affamés sur les talons, Shaun est soulagé de trouver un nouveau but à sa vie. Parce qu’elle apporte des nouvelles : le monstre qui est responsable de la mort de Georgia a peut-être été détruit, mais le complot est loin d’être enterré.
Shaun est bien décidé à découvrir la vérité, au bout d’un fusil s’il le faut.

Attention, cette chronique contient des spoilers sur le tome 1.

J’avais eu un énorme coup de coeur en lisant le premier volet de cette trilogie, Feed (et qui pouvait se lire indépendamment du reste. L’inverse n’est pas vrai). J’avais bien envie d’une petite histoire de zombies, donc je me suis dit qu’il était temps de lire la suite de cette trilogie. Même si au cours de ma lecture, je me suis plusieurs fois interrogée sur le choix judicieux de lire un roman de zombies… en pleine pandémie, tant les réflexions sur la santé (catastrophique) du milieu hospitalier entraient en résonance avec la réalité.

Le Jour des Morts a anéanti la communauté médicale. Les médecins et infirmières qui se trouvaient en première ligne ont subi l’infection de plein fouet, plongeant les hôpitaux du monde entier dans une grave situation de sous-effectif, même après que les premières batailles contre les zombies ont été livrées et, en théorie, gagnées. Je dis « en théorie », parce que j’ai du mal à considérer comme une victoire un conflit ayant fait autant de victimes.

Je me souvenais particulièrement bien de la fin (insoutenable !) du premier tome, ce qui m’a grandement aidée dans cette reprise. Cette fois, le narrateur est Shaun. Mais pas le Shaun baroudeur et tête brûlée que l’on a rencontrée dans le tome précédent. Shaun est au bout du rouleau, a quitté les irwins pour prendre la direction du site et… parle à sa sœur morte (l’année précédente) à longueur de journée. Heureusement, il ne faut pas longtemps pour qu’un complot mondial lui tombe dessus, ce qui lui redonne un peau de baume au coeur.
D’un strict point de vue narratif, j’avais préféré Georgia ; Shaun est moins convaincant, d’une part parce que ses sautes de génies viennent souvent de son dialogue intérieur avec sa sœur (ce qui n’est pas toujours très crédible), d’autre part parce que…. eh bien parce qu’il me sortait par les trous de nez avec sa violence permanente. Je pense qu’à la place de ses collègues, le holster m’aurait quelque peu démangée !

Le récit est d’ailleurs centré autour de quelques personnages, parmi lesquels beaucoup de rédacteurs et rédactrices du site – dont je ne me souviens pas vraiment s’ils étaient présents au tome 1. L’étaient-ils ? Dans la mesure où c’est toujours Shaun qui parle (et qu’il est handicapé des relations sociales), les portraits de ses collègues sont assez vite brossés, souvent en s’appuyant sur leurs fonctions au sein du site (rédacteurs, irwins ou bardes). C’est au début un peu schématique, mais cela s’améliore au fil des pages – et j’espère recroiser certaines têtes dans le tome 3. L’autrice réintroduit également des personnages secondaires croisés ou évoqués dans le tome 1, comme les Dr Joseph Wynne et Kelly Connolly du CCPM (l’institut qui chapeaute toutes les histoires de zombies), plus adaptés au monde médical et scientifique qui prend ici toute la place.

L’intrigue est donc assez logiquement dans la droite lignée de la précédente – sauf que, cette fois, on sait bien plus vite qu’il se trame des choses très louches. Toutefois, on quitte la sphère politique pour la sphère purement scientifique, puisqu’il est essentiellement question des recherches qui sont menées (ou, justement, ne le sont pas) sur le virus Kellis-Amberlee. Si on retrouve le mélange entre enquête et rebondissements à base de zombies, j’ai trouvé ceux-ci nettement moins présents que dans le premier opus. Les confrontations sont rares et brèves, ce qui induit un peu moins de suspense. Malgré tout, le rythme est présent, car si les rencontres sont moins présentes, elles ne sont pas moins stressantes. Et puis il faut dire que le complot, même quand on commence vaguement à le discerner, est un brin stressant aussi.

– Pourquoi est-ce que les trous du cul dans votre genre se sentent toujours obligés de balancer leurs plans diaboliques aux médias avant de nous éliminer ? demanda Becks. (Elle semblait d’un calme olympien. Je n’avais jamais été aussi fier d’elle.) C’est une exigence de votre syndicat, ou quoi ?

L’autre point qui m’a un peu gênée, c’est que j’ai trouvé l’intrigue parfois un brin confuse. Ainsi, les personnages ont des raisonnements logiques… dont la logique m’a parfois échappé (exemple type : aller directement chez les bad guys, en se présentant poliment à l’entrée, pour enquêter sous leur nez). Dans le même ordre d’idées, ils arrivent parfois à des conclusions alors que j’avais l’impression que le raisonnement n’avait pas encore démarré. Cela reste globalement à la marge, mais cela m’a donné l’impression que le tome était un poil moins efficace que le précédent. Heureusement, l’ensemble est plutôt bien mené et l’idée du complot bien trouvée. De plus, la dernière partie retrouve l’allant qu’il y avait dans le tome 1 en nous offrant rebondissements incroyables, retournements de situations improbables (mais bien amenés) et une tension très appréciable. Le roman met du temps à démarrer, mais quelle fin ! Car l’autrice a de nouveau ménagé un (double !) cliffhanger incroyable – et je suis ravie d’avoir déjà le tome 3 sous la main. Ce n’est pas possible de rester sur une telle conclusion !!

Départ mitigé donc, mais une fin à la hauteur de mes attentes. Si j’ai regretté que l’intrigue quitte la sphère politique pour les sciences et la médecine, l’autrice a su rendre l’ensemble intéressant, malgré un cheminement parfois un peu confus. Heureusement, la dernière partie, qui retrouve le niveau d’efficacité du tome 1, s’avère particulièrement palpitante. D’autant qu’elle conclut de nouveau sur un retournement de situation qui laisse sur des charbons ardents !

◊ Dans la même série : Feed (1) ;

Feed #2 : Deadline, Mira Grant. Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Benoît Domis.
Bragelonne, 2013, 498 p.

Feed #1, Mira Grant.

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Été 2014. La médecine a vaincu les rhumes et le cancer n’est plus qu’un mauvais souvenir. Mais elle a créé une chose terrible, que personne n’a su arrêter. Ce qui devait n’être que des remèdes s’est transformé en infection virale, qui s’est propagée à la vitesse de l’éclair sur la planète, le virus prenant le contrôle des cerveaux, laissant à leurs propriétaires une seule obsession : se nourrir. 
2034. Georgia et Shaun Mason, issus de cette génération sacrifiés, sont blogueurs indépendants, les blogs étant devenus les seuls media proclamant la vérité sur ce qu’il se passe dans le monde réel. Shaun est la tête brûlée, Georgia l’âme du duo. Et ils doivent couvrir la plus grosse affaire de leur carrière : la course à la présidentielle du sénateur Ryman. 
Sauf que les magouilles politiques sont bien plus coriaces qu’ils ne le pensaient. Et que faire éclater la vérité pourrait bien s’avérer fatal… 

 

En attaquant Feed, je m’attendais à passer d’affreuses nuits blanches. Je ne m’attendais certainement pas à un coup de cœur !
Car Feed est bien plus qu’une simple histoire de zombies. Dès le début de l’histoire, les zombies sont traités comme une simple donnée de l’univers : cela fait 20 ans que l’infection a eu lieu, et l’humanité fait désormais avec. L’intrigue ne se concentre donc pas tellement sur les scènes apocalyptiques de zombies en goguette boulottant de l’humain (même s’il y en a) mais plutôt sur la vie quotidienne dans un univers totalement bouleversé.
On suit donc une équipe de journalistes, Shaun, Georgia et Buffy, qui vont couvrir la campagne politique du sénateur Ryman, lequel vise la présidence des États-Unis. Car contrairement à la plupart des romans post-apocalyptiques à la mode en ce moment, Feed ne présente pas une société totalement désorganisée, ou ayant sombré dans une organisation liberticide (la dystopie est à la mode) ; l’univers dans lequel vivent Shaun, Buffy et Georgia ressemble, peu ou prou, au nôtre, les zombies et règles de sécurité en plus. La preuve, la course aux primaires (et donc aux présidentielles) se fait à l’ancienne, en visitant les états les uns après les autres, à grands coups de meetings et autres réunions : les véhicules et campements sont simplement plus sécurisés.
Du coup, on est loin du roman d’horreur que l’on lit avec les cheveux dressés sur la tête du début à la fin : c’est nettement plus subtil. L’auteur joue avec la peur des zombies, qui est présente tout au long du texte, comme un péril important, mais souvent lointain (la plupart du temps, du moins). Mais lorsqu’il y a confrontation avec les morts-vivants, on est fouettés à l’adrénaline, ce qui contraste avec la légère appréhension que l’on ressentait jusque-là, et démultiplie l’effet : c’est diablement efficace.

Les personnages sont extrêmement attachants : le duo Shaun-Georgia fonctionne extrêmement bien avec, d’un côté, la tête brûlée, l’aventurier baroudeur et, de l’autre, la femme d’affaires (dit comme cela, ça semble un peu cliché, mais l’auteur décrit avec une grande justesse leur relation leurs caractères. C’est brillant !). Autour d’eux gravitent des personnalités attachantes : Buffy, l’informaticienne poète, Rick, le journalise, le sénateur Ryman, son épouse Emily, les divers gardes du corps… Les personnages sont tous complexes, très travaillés, attachants et particulièrement crédibles, même si la froideur des blogueurs est parfois un peu forcée. Néanmoins, c’est vraiment autour de ces personnages qu’est construite l’histoire. Finalement, Feed est une histoire très humaine, dans un univers quelque peu déshumanisé.

Le décor, de son côté, est très consistant : anecdotes, jurisprudences, petits faits de la vie quotidienne viennent dessiner un univers riche, complexe, et pensé dans les moindres détails. C’est aussi ce qui fait que le roman est aussi prenant : tout est tellement détaillé (et sans être plombant pour deux sous) que l’on s’immerge totalement dans l’histoire.
L’intrigue est l’occasion d’égratigner quelque peu (et intelligemment) la politique (ses magouilles, ses compromissions) et le journalisme (pour les mêmes raisons). Les personnages étant des blogueurs, il va évidemment être question des blogs dans les médias, avec tous les à-côtés que cela comprend : course à l’audimat, recherche de rédacteurs compétents, rédactions de billets percutants, le tout au service de la vérité. Ces points sont clairement expliqués, mais prennent parfois un peu trop de place, et introduisent quelques longueurs dans le roman, heureusement vite dissipées. De plus, on déplorera que l’opposition blogs/média traditionnels soit un peu manichéenne (les premiers étant purement objectifs, les seconds totalement subjectifs).

Plus l’histoire avance, plus la tension monte : la campagne politique cache de sombres agissements, et on comprend rapidement que le fin mot de l’histoire pourrait ne pas plaire à tout le monde. Plus que dans un roman d’horreur, on est dans un véritable thriller politique, mené de façon redoutable, et à l’intrigue très efficace. Si l’ultime révélation n’est pas particulièrement surprenante, on profite tout de même à fond de l’histoire, tant elle est bien menée. Car l’auteur sait alterner passages purement informatifs, scènes quotidiennes, enquête, billets de blogs, découvertes retentissantes, séquences émotion, et péripéties haletantes. Pas le temps de souffler, le rythme est savamment entretenu, et le lecteur est rapidement captivé ! Le roman est assez angoissant… alors que les zombies ne sont là qu’en toile de fond : il vaut mieux se méfier des humains et de leurs mensonges, un point de vue que l’auteur démontre parfaitement tout du long.

En bref, voilà un roman excellent à tous points de vue : certes, il y a quelques longueurs, et les personnages sont parfois un peu trop froids pour être honnêtes. Mais le reste est tellement bon qu’on oublie rapidement ces désagréments. Feed est angoissant à souhait (alors que les zombies et scènes d’horreur sont, finalement, peu présents) ; on nage en plein thriller politique, et celui-ci est diablement efficace. Le style est fluide à souhait, et l’auteur varie les scènes avec talent. De plus, elle donne à voir un univers d’une richesse incroyable, et fait passer le lecteur par toute une palette d’émotions : vraiment, c’est excellent. 
Au vu de la fin, je suis extrêmement curieuse quant à la suite : si le tome permet de clore cette histoire, on sent que l’univers a encore des ressources. Et j’ai hâte de découvrir lesquelles.

◊ Dans la même série : Deadline (2) ; Red Flag (3).

Feed #1, Feed, Mira Grant. Traduit de l’anglais par Benoît Domis. Bragelonne, 2012, 450 p.

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