Glass sword, Red Queen #2, Victoria Aveyard.

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Mare Barrow a le sang rouge, comme la plupart des habitants de Norta. Mais comme les seigneurs de Norta, qui se distinguent par leur sang couleur de l’argent, elle possède un pouvoir extraordinaire, celui de contrôler la foudre et l’électricité. Pour les dirigeants de Norta, elle est une anomalie, une aberration. Une dangereuse machine de guerre.
Alors qu’elle fuit la famille royale et Maven, le prince qui l’a trahie, Mare fait une découverte qui change la donne : elle n’est pas seule. D’autres Rouges, comme elle, cachent l’étendue de leurs pouvoirs. Traquée par Maven, Mare fait face à sa nouvelle mission : recruter une armée, rouge et argent. Aussi rouge que l’aube, plus rapide qu’un éclair d’argent. Capable de renverser ceux qui les oppriment depuis toujours.
Mais le pouvoir est un jeu dangereux, et Mare en connaît déjà le prix.

Alors que le premier tome avait été une excellente surprise, celui-ci n’est, malheureusement, qu’une intense déception. Si Mare était une jeune fille qui ne s’en laissait pas compter dans le premier volume, ici elle sombre dans un regrettable nombrilisme. Alors, certes, difficile de prévoir comment réagira une personne traumatisée. Difficile aussi de juger Mare après ce qu’elle a subi. Pourtant, elle devient égocentrique, irrationnelle et passe plus de temps à s’apitoyer sur son sort qu’à chercher des solutions ce qui, à la longue, s’avère aussi répétitif qu’agaçant. Ainsi, elle déplore que les autres ne la comprennent pas, mais elle préfère rester dans son coin à ruminer sans rien dire… Et c’est ainsi tout du long. En outre, la plupart de ses dialogues intérieurs semblent parfaitement artificiels – en plus de tourner parfaitement en rond.

De plus, Mare est la seule et unique narratrice. Or, comme elle ne s’intéresse que de très loin à la situation, alors même qu’il se passe une foule de choses, le récit est d’une incroyable lenteur. Avant, bien sûr, de concentrer toute l’action dans les dernières pages. De plus, les quelques actions sont affreusement répétitives. Mare doute, elle décide de faire confiance à quelqu’un, est trahie, se remet à douter, et cela recommence encore et encore.

Le plus dommageable, c’est qu’après un premier tome plutôt inventif et bien mené, on retombe dans les clichés les plus courus de la littérature young-adult. Sans surprise, il y a donc des trahisons attendues, des proches qui disparaissent et, mais oui, un triangle amoureux.

Si le premier volume avait été incroyablement prenant, celui-ci est nettement plus mitigé : alors que l’univers est très prometteur, il est complètement occulté par les monologues intérieurs pas bien passionnants de Mare. Fade, Glass sword aligne les clichés des romans young-adult du moment, ce qui est bien dommage. 

◊ Dans la même série : Red Queen (1) ;

Red Queen #2, Glass Sword, Victoria Aveyard. Traduit de l’anglais par Alice Delarbre. Le Masque (MsK), février 2016, 472 p. 

11 commentaires sur “Glass sword, Red Queen #2, Victoria Aveyard.

  1. J’avais adoré le premier tome et j’avais justement peur d’être déçue par la suite! Du coup, je vais attendre que le troisième tome sorte pour voir si je continue…

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  2. Maks dit :

    J’ai bien aimé le premier tome donc j’hésite vraiment à prendre le 2, j’ai peur de pas rester sur ma bonne impression du 1..

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  3. Lupa dit :

    Dommage ! C’est souvent à la lecture du tome 2 que l’on se rend compte si une saga tient véritablement bien la route ! Je pense laisser celle-ci sur le bas-côté, et sans états d’âme du coup, merci 🙂

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  4. Erika dit :

    Je partage ton avis à 200% ! Et finalement je suis rassurée de voir que je ne suis pas la seule à avoir pensé ça du livre.

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  5. Ce deuxième tome m’a beaucoup déçu, particulièrement à cause du caractère de l’héroïne que j’ai trouvé tout simplement horrible ! 😦

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