La Marque du fleuve, Mercy Thompson #6, Patricia Briggs.

 

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Avec toutes leurs responsabilités, Mercy et Adam n’ont pas une minute à eux. Alors quand ils parviennent enfin à prendre quelques jours de vacances dans ce charmant camping au bord de la Columbia, ils n’ont qu’une idée en tête : être au calme et ensemble.Mais le repos est de courte durée pour les amoureux, car une menace rôde dans les eaux troubles du fleuve et Mercy est la seule à pouvoir la contrer.
Une mission qui pourrait bien jeter une lumière nouvelle sur les origines de la jeune femme…

Le sixième tome des aventures de la coyotte-mécano tant attendu! Autant dire que la lecture a été entamée avec un sentiment mêlé d’attente prononcé, un soupçon d’appréhension (va-t-il être aussi bien que les autres?) et un certain œil critique. Après tout, le sixième tome tient-il la route? La série va-t-elle s’essouffler?

Malgré un départ assez lent, convenu, et bien moins enlevé que les tomes précédents, la tendance s’améliore une fois les tenants et aboutissants de cette nouvelle aventure mis en place. Première nouveauté : jusque-là, toutes les aventures, ou presque, s’étaient déroulées près des maisons d’Adam et Mercy. Un changement de paysage n’était donc pas désagréable. Et, heureusement car, au vu des premiers chapitres, on a frôlé la catastrophe routinière et le désintérêt pour les personnages.
Cet opus change aussi par son intrigue : finies les querelles de l’essaim, terminées les bisbilles de la meute, oubliées les manigances faes! Cette fois, on part sur les traces des origines de Mercy, ce qui s’avère bien agréable et offre un second souffle à la série. Tout d’abord parce que les mythes indiens, déjà cités dans les tomes précédents, sont parfaitement maîtrisés, et intégrés au récit pour faire avancer les péripéties. Ensuite, parce qu’ils sont le prétexte à une quête d’identité, Mercy remontant le fil de ses origines -très nébuleuses depuis le premier tome. Ce qui nous permet, au passage, d’en apprendre un peu plus sur les changeurs, et d’approfondir l’univers mis en place par l’auteur. Toutes ces histoires d’indiens et de faes sont donc passionnantes, mais le rythme reste légèrement en deçà des tomes précédents – et c’est un peu dommage – ralenti par la relation amoureuse.
Du coup, la Mercy habituelle  (dure à cuire, aventureuse, et sans états d’âme ou presque) tarde à apparaître, alors que le schéma habituel se répète (un méchant, seule Mercy peut s’en débarrasser, etc.).

J’ai été un peu déçue que le rythme soit moins dynamique que dans les autres opus, et un peu déçue également que la relation amoureuse prenne le pas sur l’intrigue générale. Le roman n’en est pas moins agréable à lire, surtout en raison de l’apport nouveau de la mythologie indienne. L’absence de la meute, et des personnages secondaires habituels ne se fait pas trop sentir, car l’auteur maîtrise la gestion des personnages. Malgré une intrigue moins entraînante, l’avant-dernier tome prévu à ce jour pour Mercy et ses camarades reste un bon tome, plaisant à lire et bien conçu ; assez pour attendre avec impatience le tome 7 !

◊ Dans la même série : L’Appel de la lune (1) ; La Morsure du givre (7) ;

 

La Marque du fleuve, Mercy Thompson #6, Patricia Briggs.  Milady, 2012 (1ère édition 2011), 378 p.
7/10.

4 commentaires sur “La Marque du fleuve, Mercy Thompson #6, Patricia Briggs.

  1. Frankie dit :

    Comme toi, j’ai trouvé agréable qu’on sorte un peu des Tri-cities et qu’on en découvre un peu plus sur les origines indiennes de Mercy. Un très bon tome pour moi.

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  2. Je rejoins ton avis : en effet, le changement de décor est agréable mais comme toi j’ai été déçue, de mon côté, principalement parce que la plongée dans les légendes amérindiennes est trop succincte… Dommage 🙂

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