Cold Winter Challenge 2022 – Ma PAL

L’Enluminée revient avec le Cold Winter Challenge. Et comme j’avais bien aimé les années précédentes, me revoici !

Objectif ? Créer une pile à lire (PAL pour les intimes) collant avec les menus et les sous-catégories du challenge, en respectant au mieux les consignes annoncées et de la lire entre le 1er décembre et le 28 février.
Mais sans se mettre la pression, le principe étant de se faire plaisir avant tout !

Trois manières de valider le challenge :
– soit en lisant une sous-catégorie dans un menu au choix (c’est la version « Une vie de lutin »).
– soit en lisant 2 sous-catégories dans 2 menus au choix (version « Flocon de neige »)
– soit en lisant toutes les sous-catégories de tous les menus (version « Mordu.e de l’hiver »).

Pour tout savoir, ça se passe là :

Voici donc ma pile-à-lire (disons plutôt ma « liste putative », parce qu’on sait très bien que je ne vais jamais boucler), pour ce challenge :

1/ Magie de Noël :

♦ Coupe de champagne : romance, amour, amitié, adulte.

Si vous êtes familier de ce blog, vous savez très bien que la romance, ce n’est pas ma tasse de thé. MAIS, comme l’an dernier, j’ai un titre qui correspond à descriptif, j’ai nommé Mansfield Park, de Jane Austen. (Oui, comme l’année dernière, je sors le joker littérature classique, mais je suis sûre qu’il y sera – au moins un peu – question de romance !).

De quoi ça parle ?

Fanny Price est issue d’une famille pauvre qu’elle quitte à l’âge de dix ans pour vivre avec son oncle et sa tante, Sir Thomas et Lady Bertram, à Mansfield Park. Elle est donc élevée avec ses cousins, légèrement plus âgés qu’elle, Tom, Edmund, Maria et Julia, mais il lui est presque constamment rappelé qu’elle leur est inférieure. Fanny maintient une correspondance régulière avec son frère William, officier de la Royal Navy. Elle acquiert en grandissant, notamment au contact d’Edmund, un sens moral qui lui sert de guide pour toute chose. La gratitude et l’affection qu’elle éprouve à l’égard de son cousin se transforment au fil des ans en un amour qu’elle garde secret. Les jours passent calmement à Mansfield Park, jusqu’au jour où Lord Bertram part aux Caraïbes et que de nouveaux jeunes gens font leur arrivée dans les environs : Mr. et Miss Crawford, frère et sœur de la femme du nouveau pasteur. Leur arrivée bouleverse la vie austère de Mansfield Park, sous les yeux de Fanny…

♦ Chant de Noël : conte, réécriture de contes, mythes et légendes.

Je pense que pour une fois, j’ai le titre parfait ! Car avec tous ces thèmes, j’ai immédiatement pensé à Les Sœurs Hiver de Jolan C. Bertrand, que j’ai acheté cet été et précieusement gardé pour une période plus fraîche !

De quoi ça parle ?

Il y a très longtemps, il y avait deux hivers : la Grande, avec ses froids polaires et ses blizzards, et la Petite, avec ses glissades joyeuses et ses batailles de boules de neige. Mais depuis que la Petite a disparu, tout est détraqué au village de Brume ! Les adultes sont inquiets, plus personne ne rit aux bonnes farces d’Alfred et, surtout, les trolls passent leur temps à voler des objets, qu’ils emportent à tout jamais dans la taïga. Lorsque l’oncle d’Alfred se porte volontaire pour rapporter les objets volés et qu’il disparait sous ses yeux, avalé par la tempête, c’en est trop : il faut partir à sa recherche, coûte que coûte, braver les dangers de la forêt boréale, et affronter la Grande Hiver…

♦ Calendrier de l’avent : un livre dont vous n’avez pas lu le résumé

Pour être tout à fait honnête, j’ai lu le résumé de ce livre… il y a bien longtemps. Je n’en ai aucun souvenir. Donc on va dire que c’est exactement comme si je ne l’avais pas lu ! De toute façon, je pars assez confiante, car il s’agit d’un auteur dont j’apprécie les écrits. Je lirai donc ici Du roi je serai l’assassin de Jean-Laurent Del Socorro.

De quoi ça parle ?

Eh bien si je ne dois pas relire le résumé, pas question de le remettre ici 😀 (au pire, vous le trouverez ici, si vraiment cela vous démange de savoir).
Pour la faire courte, c’est sans doute de la fantasy historique !

2/ Yule

Au coin du feu : feel-good, un roman lu pendant l’enfance ou qui y fait penser

Allez, ça commence avec les jeux sur les mots-clefs, puisque dans cette catégorie, je vais mettre MA série feel-good, qui n’en est pas une, mais qui est ma série chouchoute dont je ne me lasse pas. De fait, c’est pas le tome le plus feel-good des 4, mais j’en suis rendue là dans ma relecture, donc c’est comme ça que ça va se passer, avec Courage, de Pascale Quiviger.

De quoi ça parle ?

Un nouveau jour se lève sur le royaume de Pierre d’Angle et avec lui arrive la certitude que rien ne sera plus comme avant. Ema, Lysandre, Lucas et tous les habitants de l’île s’apprêtent à affronter le plus grand changement qu’ils n’aient jamais connu. Un bouleversement, aussi sanglant que brutal, mettant un terme au fonctionnement utopique du royaume. Mais tandis que certains se résignent déjà, d’autres organisent la résistance. La forêt de la Catastrophe, elle, surplombe cette tempête et s’apprête à délivrer ses ultimes secrets…

Danse de la fée dragée : fantasy, fantastique, rêve, univers onirique

Assez bizarrement, même si la fantasy compose l’essentiel de ma pile-à-lire, c’est peut-être la catégorie pour laquelle j’ai le plus cherché quoi mettre. Et finalement, un petit tour devant la bibli et hop, la suite de cette série est apparue comme une évidence : j’ai tellement adoré le premier tome, que j’ai hâte de lire la suite de Capitale du Sud, soit Trois Lucioles de Guillaume Chamanadjian.

De quoi ça parle ?

Nox, l’ancien commis d’épicerie, est désormais seul maître à bord de l’échoppe Saint-Vivant. Il a pris ses distances avec la maison de la Caouane qui, enfant, l’avait recueilli. Mais, alors que l’hiver touche à sa fin, les problèmes refont surface. Tout ce que la Cité compte d’opposants au Duc Servaint s’est mis en tête que le Duc devait mourir, et que la main qui le frapperait serait celle de Nox. Mais consentira-t-il à tuer l’homme qui l’a élevé? De sa décision dépendra le destin de Gemina.

Iceberg : secret, secret de famille, mystère

Et hop, encore une catégorie où on va un peu jouer sur les mots, puisque j’ai choisi de lire le premier tome de l’intégrale de la bande-dessinée Quatre sœurs, adaptée du roman éponyme de Malika Ferdjoukh, où il est question de famille (pas de secrets de famille de mémoire, mais bon…). Je me rends compte que j’aurais pu échanger ce titre avec Courage, mais on va finalement rester comme ça !

De quoi ça parle ?

Une belle villa en bord de mer, pleine de recoins et de mystère. Quatre sœurs qui sont cinq, orphelines de fraîche date, cousines des quatre filles du Docteur March et des cinq sœurs Bennet d’Orgueil et Préjugés. Emplie de personnages hilarants, de péripéties en tous genres et de dialogues piquants, cette intégrale nous fait (re) découvrir avec bonheur la vie de ces cinq sœurs, leurs amis, leurs amours, leurs humeurs, leur humour…

Reine des neiges : femme de pouvoir, féminisme, sorcière.

Allez, cette année, je ne vous fais pas l’affront de remettre encore une fois Akata warrior de Nnedi Okorafor (que j’ai toujours envie de lire, mais rarement en décembre !), et je mets plutôt une bande-dessinée dont les graphismes m’ont tapé dans l’œil, à savoir Les Contrées salées, de Hope Larson & Rebecca Mock.

De quoi ça parle ?

Lorsque Elber, le frère aîné de Vonceil, revient à la ferme familiale de l’Oklahoma après avoir servi sur les lignes de front de la Première Guerre mondiale, les choses ne se passent pas comme elle l’espérait. L’expérience traumatisante de la guerre l’ont transformé en homme austère et responsable qui n’a plus de temps à lui consacrer. Alors qu’il vient d’épouser la fille qu’il avait laissée derrière lui, surgit une femme en blanc mystérieuse et captivante qui accuse Elber de l’avoir abandonnée en France.

3/ Hiver sombre

Nakatomi Tower : suspense, thriller, enquête

Je suis en plein dans un thriller d’anticipation qui colle tout pile à la description : 84K de Claire North.

De quoi ça parle ?

Théo Miller connaît la valeur de la vie humaine – jusqu’au dernier centime. Au Bureau d’audit des crimes, son rôle consiste à évaluer chaque dossier qui lui est confié et à s’assurer que les criminels paient intégralement leur dette à la société. Mais lorsque son amie d’enfance est assassinée, tout change.

Fantômes des Noëls passés : fantômes, voyages temporels, jeu sur les époques

Une fois n’est pas coutume, j’ai carrément un titre qui colle à deux des sous-thèmes (en l’occurrence, fantômes et jeu sur les époques). N’est-ce pas fantastique ?! L’heureux élu est Fantôme sur mesure, de Moka, un roman fantastique, justement !

De quoi ça parle ?

Aurore croit que le croquemitaine habite chez elle. Tina croit en beaucoup de choses mais ne jure que par son Harley Davidson. Rémi ne croit en rien sauf en la Gendarmerie Nationale. Matthieu croit que moins on en fait, mieux on se porte. Jonas croit en la valeur nutritionnelle des chips. Le fantôme, quant à lui, croit que tous ces gens-là sauront lui venir en aide. Souhaitez-lui bonne chance.

Nuit du solstice : angoisse, horreur, créature de la nuit

Quand j’ai commencé cette pile-à-lire, je n’ai d’abord rien trouvé pour cette catégorie. Mais finalement, je pense que j’ai pile ce qu’il faut avec La Princesse sans visage d’Ariel Holzl. Puisque l’histoire se passe dans le royaume des fées, je pense qu’on est pile-poil dans les thèmes demandés !

De quoi ça parle ?

Dans les Royaumes Immobiles, l’existence est contrôlée par quatre monarques. Sans eux, la réalité serait réduite à un flot d’énergie magique et chaotique. Or le trône d’Automne, vacant depuis trop longtemps, menace cet équilibre : il faut lancer un nouveau sacre. Sept jeunes femmes peuvent y prétendre. La compétition sera sans pitié. Ivy est candidate malgré elle. À 18 ans elle a passé toute son existence cachée derrière les murs de son manoir et les parois de son masque.
Elle est une « Belle-à-mourir » : quiconque voit son visage est pris de folie meurtrière ou suicidaire. Propulsée dans le monde des Sidhes, la noblesse des feys, au cœur de manigances qui la dépassent, elle va devoir puiser dans ses ressources pour survivre. Un chemin qui la mènera bien plus loin qu’elle ne l’aurait imaginé…

4/ Marcher dans la neige :

Vive le vent : hiver, pays froid, voyage

Je ne suis pas certaine qu’on soit en hiver ou dans un pays froid, mais côté voyage, ce sera bon, car je vais reprendre ma lecture de la série de manga Isabella Bird, de Taiga Sassa. Comme cela fait un moment que je l’ai mise en pause, je pense en être rendue au tome 5 (mais il me faudra sans doute une petite relecture des tomes précédents pour savoir où j’en suis !).

De quoi ça parle ?

En quittant Niigata, Isabella a entamé la deuxième partie de son périple vers l’île d’Ezo… Un chemin semé d’embûches, mais également riche en belles rencontres ! À Yamagata, c’est un Japon déchiré entre occidentalisation galopante et respect des anciennes traditions que l’aventurière découvre avec des sentiments partagés… Déchiré, Ito l’est tout autant, lui qui a reçu une nouvelle lettre de Charles Maries : l’éminent chasseur de plantes passe à l’offensive et menace à présent de le traîner en justice ! À mesure que les problèmes de santé de son employeuse s’aggravent, l’interprète doute de plus en plus. Et s’il était en train de la mener à sa perte ?

Pomme de pin : animaux, écologie, nature writing

Là encore, on va capillotracter gentiment les catégories. Ici, j’ai placé ma dernière acquisition en date, d’une autrice que je vous recommande chaudement : Loin des îles mauves, de Chloé Chevalier. On nous parle de baleines dans le résumé, donc en avant.

De quoi ça parle ?

Yvanel est un Héros. Née femme, elle doit, comme ses congénères du Peuple des Bruyères, bander ses seins et cacher son identité aux yeux des Leifa – le peuple dominant des Îles Mauves.
Mais au-delà des querelles qui opposent ces deux peuples depuis la nuit des temps, un danger menace les îles de famine : l’Empire et ses navires qui s’accaparent les baleines.
Bravant les lois de leur archipel, Yvanel et cinq de ses compagnons embarquent à bord d’un voilier pour un périple à haut risque. Leur mission ? Négocier leur avenir.

Patin à glace : sport, personnage athlétique, aventures dangereuses

Allez, encore un fois, on trichouille ! Puisque que je vais lire un manga d’enquête. Qui dit enquête policière, dit potentiel danger, donc allons-y gaiement ainsi, avec Lost Lad London de Shima Shinya.

De quoi ça parle ?

Al, étudiant londonien d’origine asiatique, se sent à part dans sa famille d’adoption. Il préfère vivre en colocation, à distance de ses parents. Son ambition est d’obtenir son diplôme sans faire de vagues… Mais sa vie bascule lorsqu’il monte dans le métro où le maire de la ville est retrouvé assassiné ! Quand Al apprend la nouvelle, il ne se sent pas concerné : la veille, il est descendu à sa station comme d’habitude, sans rien soupçonner. Et pourtant, il découvre un couteau ensanglanté dans la poche de son manteau ! C’est le moment qu’Ellis choisit pour sonner à sa porte… Le jeune homme serait-il devenu à son insu le suspect numéro un ?

Et vous, vous participez ? À quoi ressemble votre PAL ?

Cold Winter 2021 – Ma PAL.

Après une brillante édition l’an dernier, L’Enluminée propose une seconde édition de son Cold Winter Challenge. Et comme j’avais bien aimé l’an dernier, me revoici 🙂

Objectif ? Créer une pile à lire (PAL pour les intimes) collant avec les menus et les sous-catégories du challenge, en respectant au mieux les consignes annoncées. Mais sans se mettre la pression, le principe étant de se faire plaisir avant tout !

Trois manières de valider le challenge :
– soit en lisant une sous-catégorie dans un menu au choix (c’est la version « Une vie de lutin »).
– soit en lisant 2 sous-catégories dans 2 menus au choix (version « Flocon de neige »)
– soit en lisant toutes les sous-catégories de tous les menus (version « Mordu.e de l’hiver »).


Pour en savoir plus, ça se passe ici :

Voici donc ma pile-à-lire (dont vous et moi savons très bien que je ne la respecterai sans doute pas !), pour ce challenge :

1/ Magie de Noël :

  • All I want for Christmas : une romance, un roman autour de l’amitié, qui se déroule éventuellement à la période de l’Avent, de Noël, du Nouvel An.

Incroyable, mais VRAI ! J’ai, dans ma PAL, un roman qui pourrait (peut-être) s’apparenter (de loin) à de la romance (bon ok, vraiment de loin).
J’ai nommé Northanger Abbey, de Jane Austen, dans une édition que je trouve en plus absolument magnifique #superficialitéquandtunoustiens.

De quoi ça parle ?

Une jeune provinciale de bonne famille est envoyée à Bath, prendre les eaux, pour faire son apprentissage du monde et des intermittences du coeur. L’héroïne se retrouve égarée au milieu de conjonctures qui la rabaissent aux yeux du lecteur. En toute occasion, elle se comporte en référence à son livre de chevet, Les mystères d’Udolphe de Mrs Radcliffe.

Je vois « intermittence du cœur » dans le résumé, donc je dirais que c’est bon !

  • Lettre au Père Noël : roman épistolaire, enfance, jeunesse.

Je n’ai pas de roman épistolaire dans ma PAL (enfin, il me semble), mais j’ai un roman qui, pour moi, convoque de merveilleux souvenirs d’enfance, et que j’ai bien l’intention de relire en décembre, à raison d’un chapitre par jour, en guise de calendrier de l’Avent (sur une idée que j’ai piquée à Camille, comme d’habitude !), à savoir Harry Potter à l’école des sorciers, dans la version magnifiquement illustrée par Jim Kay, dont j’adore le travail.

  • Danse de la fée dragée : fée, onirisme, fantasy, fantastique.

Normalement, c’est la catégorie qui me pose le moins de problème (attendu que ma PAL doit être composée à 60% de fantasy), mais pour une fois, j’ai décidé de mettre le fantastique à l’honneur (genre que je lis très peu), avec un recueil de deux nouvelles d’Estelle Faye : Brouillard sur la baie.

De quoi ça parle ?

Alors qu’elle étudie le théâtre, Estelle Faye quitte la France pour San Francisco, abandonne un très classique cours parisien et découvre une nouvelle manière d’incarner des personnages et de raconter des histoires… Là-bas, elle se confronte à l’océan Pacifique, aux séquoias géants et au fog, ce brouillard si particulier. Cette expérience californienne lui inspirera les deux nouvelles au sommaire de ce recueil : « Bal de brume » et « Les Anges tièdes », texte lauréat du prix Rosny aîné 2017. On y retrouve les thèmes de prédilection de l’autrice : l’imaginaire, le fantastique, le cinéma de genre, les maquillages et les costumes, le jeu vidéo, l’océan, l’horizon, et les monstres…

2/ Cocooning hivernal :

  • Marrons glacés : feel-good, gourmandise

Ici, je vais placer un roman qui me fait très envie et dont je ne savais pas trop où le mettre. Heureusement, il est également dans la PAL de l’Enluminée, donc je me suis contentée de copier, et de prendre en compte, comme elle, le côté « feel-good » de Prospérine Virgule-Point et la phrase sans fin de Laure Dargelos.

De quoi ça parle ?

Demi-Mot aurait pu être un village ordinaire, s’il n’était pas bâti à la limite du Texte. Jour après jour, les habitants polissent et astiquent les lettres ; ils entretiennent ces milliers de caractères qui, sans leur concours, se seraient déjà effondrés. Chez les Virgule-Point, l’aînée de la fratrie a choisi une voie bien différente : fleuriste ! Elle préfère bichonner des Trompettes à pétales plutôt que de faire prospérer l’empire des points et des virgules. Mais un événement inexplicable ne tarde pas à l’entraîner dans une spirale qui la dépasse.?
Et si l’avenir du village était en jeu ? Et si tout était lié à la Phrase sans fin, cette mystérieuse phrase laissée en suspens par l’Auteur ? ?

  • Bonhomme en pain d’épice : différence, tolérance, LGBTQIA+

Voilà enfin l’occasion de lire un titre que je vois passer partout et qui m’intrigue hautement, soit le premier tome (au moins !) de la série Heartstopper d’Alice Oseman.

De quoi ça parle ?

Ceci est l’histoire de deux lycéens. Nick, le rugbyman au sourire solaire. Charlie, le musicien au coeur solitaire. Parce qu’ils évoluent dans des cercles différents, parce qu’ils n’ont pas le même caractère, leur amitié n’était pas gagnée. Pourtant, petit à petit, de façon irrésistible, Charlie tombe amoureux. Même s’il sait que Nick aime les filles. Même s’il sait qu’il n’a aucune chance. Alors, pour ne pas mettre en péril cette amitié naissante qui compte pour lui plus que tout, Charlie préfère garder le silence…

  • Vitrine de Noël : graphique, manga, illustré, beau livre.

Des mangas, j’en ai des stocks, alors quelle meilleure occasion d’enfin terminer la série BL Métamorphose, de Kaori Tsurutani ? J’ai hâte de retrouver Yuki et Urara et de voir comment évolue leur amitié !

De quoi ça parle ?

Urara est libraire, fan de yaoi. Yuki, une vieille dame solitaire, achète par erreur un yaoi dans la librairie où travaille Urara …et adore sa lecture ! Toutes deux nouent une relation d’amitié, échangeant autour des leurs lectures, allant en convention ! Peu à peu, la lycéenne s’ouvre à la vieille dame, qui lui fait entrevoir de nouveaux horizons : et si la jeune fille se mettait au dessin ? Malheureusement, avec la période des examens qui approche, difficile de se consacrer pleinement à sa passion…

3/ Hiver Sombre

  • Scrooge : antihéros, conflit, mensonge :

Le livre que je place ici était initialement dans la catégorie « Danse de la fée dragée ». Mais à la lecture du résumé, j’ai eu l’impression que le conflit larvé entre les grandes puissances, déjà bien esquissé dans les deux premiers tomes, prenait ici une nouvelle tournure encore plus belliqueuse. Donc cela me semblait bien répondre au terme « conflit » ! Je vais donc caser ici Ordalie, le troisième tome de La Dernière Geste, de Morgan of Glencoe (que j’ai hâte de lire !!)

De quoi ça parle ?

Vingt mois ont passé depuis l’arrivée de Yuri en Keltia et le couronnement de Louis-Philippe en France.
La tension n’a cessé de monter entre les deux pays, malgré les tentatives des Ambassadeurs japonais et ottomans pour calmer les velléités belliqueuses du jeune Roi d’un côté et la punition commerciale des Keltiens de l’autre. Lorsque la situation dérape, Yuri réalise qu’elle est la seule à pouvoir, peut-être, éviter au monde de basculer dans la guerre.
Reste à savoir si elle est prête à en payer le prix.

  • Stalactite ensanglantée : horreur, thriller, suspense

Voilà trois genres que je lis assez peu (même si, de temps en temps, je me laisse tenter). Comme je n’ai toujours pas lu le titre qui collait à cette consigne l’an dernier (mais qu’il est toujours dans ma PAL pour les mêmes raisons que l’année précédente), je vais tout simplement l’y remettre ! On verra bien si, cette année, La Valse des tulipes, d’Ibon Martin, passe sur ma table de chevet !

De quoi ça parle ?

L’estuaire d’Urdaibai, poumon de la Biscaye au Pays Basque (déclaré réserve de la biosphère par l’Unesco), paradis qui vit au rythme des marées, voit soudain sa tranquillité mise à mal par le meurtre inexpliqué de plusieurs femmes, âgées d’une cinquantaine d’années. Ane, une jeune inspectrice de Bilbao, férue de surf et de mythologie celte, est aux commandes d’une nouvelle unité d’élite pour résoudre l’affaire avant que la presse ne fasse souffler un vent de panique sur toute la région.
L’enquête ne tarde pas à révéler que les victimes ont toutes en commun un pétale de tulipe sur le corps et une année blanche dans leur CV.

  • Père Fouettard : forces obscures, enfer, démon

Le troisième et dernier tome d’une trilogie que j’affectionne vient de sortir, et donc je pense qu’il irait à merveille ici ! Il s’agit du troisième tome des aventures de Cassidy Blake, de Victoria E. Schwab, intitulé Le Pont des âmes.
Les fantômes, ça peut rentrer dans forces obscures, non ? Je dirais que oui ! Comme j’avais beaucoup aimé les deux premiers tomes, je suis intriguée de lire la conclusion de cette aventure.

De quoi ça parle ?

Après avoir découvert les fantômes d’Édimbourg et les esprits frappeurs de Paris, s’être baladée entre les tombes et au cœur même des catacombes, Cassidy Blake s’envole maintenant pour La Nouvelle-Orléans ! Une fois n’est pas coutume, c’est en compagnie de Jacob – meilleur ami et spectre à demeure – qu’elle en explore les lieux les plus hantés et les plus macabres pour le tournage de l’émission de ses parents, les célèbres Inspectreurs.
Mais rien n’avait préparé la jeune chasseuse de fantômes à ce qui l’attend dans cette ville saturée de jazz, où les sciences occultes règnent sans partage. Après s’être fait tirer les cartes et avoir assisté à une séance de spiritisme particulièrement paranormale, elle fait une découverte terrifiante : elle est poursuivie par – excusez du peu – un Émissaire de la Mort en personne, qui est prêt à tout pour reprendre son dû et la rendre aux ténèbres ! Aidée par d’anciens et de nouveaux alliés, l’adolescente saura-t-elle triompher de cette nouvelle menace et tromper la Mort une fois encore ?

  • Un chalet sous la neige : huis-clos, enfermement, solitude

Je l’ai attendu avec patience (contrairement à ma mère qui m’a demandé environ 50 fois depuis sa lecture quand sortait le tome 2) mais le voici, le voilà, le tome 2 d’Alma, de Timothée de Fombelle !
Je ne pense pas que cela colle avec huis-clos et enfermement (quoique, Alma recherche quand même sa famille enlevée par des marchands d’esclaves !!), mais je suis à peu près sûre que la solitude sera de la partie.

De quoi ça parle ?

Printemps 1787. Un jour de tempête, Alma est jetée avec le jeune Joseph Mars au milieu des pirates d’une petite île des Caraïbes. Elle se laisse aussitôt entraîner vers Saint-Domingue à la poursuite du navire La Douce Amélie et de son introuvable trésor. Mais l’urgence de retrouver son petit frère, Lam, éloigne vite Alma de ces vies de chercheurs d’or et l’embarque à nouveau à travers les mers et les continents. En se séparant, les chemins de Joseph et Alma leur révèlent tout ce qui les unit.

4/ Marcher dans la neige

  • Pôle Sud : voyage, évolution, cheminement personnel

Je n’en reviens pas moi-même, mais j’ai un roman qui coche les trois thèmes, oui ! Il s’agit de L’Art du naufrage, de Pascale Quiviger. Alors oui, je l’ai déjà lu, il est même déjà chroniqué (inespéré), mais j’ai prévu de le relire en lecture commune avec des copines, donc il est tout indiqué ! (En plus j’adore cette série, qui fait clairement partie de mon panthéon personnel, donc difficile de m’en lasser !)

De quoi ça parle ?

Après deux années à sillonner les mers avec son équipage, le prince Thibault décide enfin de rentrer chez lui. Là-bas, sur son île natale, son père l’attend et compte sur lui pour régner sur le royaume de Pierre d’Angle après sa mort. Mais en chemin, une rencontre va bouleverser l’existence du Prince : un passager clandestin, Ema, une esclave en fuite. Ensemble, ils vont devoir faire face aux dangers qui guettent Pierre d’Angle.

  • Pôle Sud : hiver, neige, froid, pays froid

Alors oui, c’est un peu facile. Et oui, je l’ai déjà lu (et même relu). Mais voyez-vous, quand on se lance dans une lecture commune de série, eh bien il faut lire toute la série ! Donc puisque l’on va lire L’Art du naufrage en janvier, nous avons prévu de lire Les Filles de mai pour les vacances de février – qui tombent opportunément pendant le CWC donc. Donc oui, je m’offre une double-dose de l’écriture incroyable de Pascale Quiviger cet hiver et j’en suis ravie !

  • Forêt enneigée : animaux, écologie, nature writing

Ici, je n’ai rien qui colle dans ma bibliothèque (il me semble) (et puis j’ai pas prévu de lire la suite des aventures de Geralt tout de suite !), mais est-ce que , du coup, cet hiver ne serait pas enfin l’occasion de terminer Ori & the Blind Forest ? (je sais que tout le monde en est au deuxième opus, mais j’aime tellement ce jeu que je n’ai pas envie de le terminer). Donc disons que ce serait pas mal d’avancer au moins jusqu’au dernier boss !

De quoi ça parle ?

La forêt de Nibel se meurt. À la suite d’une terrible tempête ayant déclenché une série d’événements tragiques, Ori, une créature orpheline, doit se lancer dans un éprouvant périple, affronter un sinistre adversaire et sauver sa terre natale.

5/ Bonus : Sorcellerie hivernale

Alors ça, c’est la catégorie bonus qu’on peut ne pas lire, ou que l’on peut utiliser pour en remplacer une autre. Dans le doute… je mets des titres ici aussi et on verra bien !

  • Étoile des neiges : astronomie, astrologie, science-fiction

Alors là aussi, facile, puisque la SF compose sans doute les 35% restants de ma PAL (si tu as bien compté, il reste 5% non cités depuis toute à l’heure, c’est les autres genres tous confondus !) et que j’ai prévu enfin, ENFIN, de lire Dune, de Frank Herbert.
Et pour être précise, de l’écouter, car oui, j’ai le tome 1 en audio. J’étais un peu dubitative sur la SF en audiobook, mais comme l’écoute de Fondation a été un excellent moment, je ne vois pas de raison de faire l’impasse sur Dune (surtout que je connais vaguement l’histoire et l’univers, vu que j’ai vu le film. Je sais, c’est mal de le faire dans ce sens-là !).

De quoi ça parle ?

Dans les temps de l’avenir, à l’époque où l’homme a conquis l’espace, une planète désertique, Dune, suscite de multiples convoitises. Elle recèle dans ses sables une épice fabuleuse, capable de prolonger la vie et de développer les capacités de prescience de l’esprit humain…

  • Babayaga : sorcière, féminisme, femme de pouvoir

Ce n’est pas forcément le titre auquel j’avais immédiatement pensé pour cette catégorie, mais après réflexion, la bande-dessinée d’Olivier Gay, et Jonathan Aucomte, Les Gardiennes d’Aether, me semble mettre en scène au moins une femme de pouvoir, dans tous les sens du terme, puisqu’elle est princesse ET dotée de pouvoirs magiques ! Donc allons-y !

De quoi ça parle ?

Entre magie et technologie, l’Empire de Valania prospérait, jusqu’à ce qu’il soit envahi par des monstres quasi-invulnérables.
Seule une étrange épée peut les blesser mais elle s’est liée à la première personne qui l’a touchée : un jeune serviteur du palais. Le destin du monde dépend désormais de lui.
Il a pour l’aider une princesse caractérielle aux puissants pouvoirs magiques ; son amie d’enfance, épéiste de renom ; et une dangereuse pirate aux motivations mystérieuses.
Lui, en revanche ? Non, il ne sert vraiment à rien…

  • Yule : mythe, légende, réécriture de conte

Là, je ne sais pas trop dans quoi je m’embarque, mais j’y vais quand même. J’ai bien envie de lire, pour cette catégorie, L’Appel des Quarante, le premier tome de la trilogie La Rose de Djam de Sandrine Alexie. Le résumé évoque successivement un château syrien, des seigneurs normands et une coupe mythique. Voilà qui sent bon le Graal, non ? Ou peut-être que je surinterprète ?

De quoi ça parle ?

L’histoire de la Rose de Djam, ou comment la coupe qui détenait tous les secrets de l’univers fut perdue et retrouvée, est un volet de la longue histoire des Quarante, lequel commença dans un château syrien tenu par des seigneurs normands, où vivait la plus improbable des créatures terrestres qu’on pouvait charger de cette mission : Sibylle de Terra Nuova.

Et voilà pour cette année !
L’an dernier, j’avais lu 9 livres sur les 14 listés. Vais-je faire de même cette année (soit au moins 10 titres sur les 16 listés ?). Verdict en mars (car peut-être que cette année, je penserai à faire un bilan de ce challenge) et rendez-vous donc au 1er décembre pour les premières lectures (mais pas pour les chroniques, je pense :p ) !

Et vous, vous participez ? À quoi ressemble votre PAL ?

L’Atelier des sorciers #4-5, Kamome Shirahama.

Agathe s’est inscrite au deuxième examen du monde des sorciers qui lui permettra de pratiquer la magie en public. Kieffrey, Coco et les autres apprenties l’accompagnent sur place, mais la présence néfaste de la Confrérie du Capuchon va bientôt venir troubler le bon déroulement de l’épreuve…

J’adore cette série à la fois pour son histoire prenante, douce (mais pas que), son univers hyper chouette et, surtout, ses magnifiques graphismes ! Je me plonge dans chaque tome avec un immense plaisir, raison pour laquelle j’ai inscrit ces deux volumes dans mon Cold Winter Challenge – et à raison, car c’est ce qui se rapproche le plus, pour moi, de la lecture feel-good !

Ce tome quatre amène enfin un peu de rythme dans une intrigue jusque-là centrée sur l’apprentissage de Coco et la découverte de l’univers. Non pas que l’on s’ennuyait, mais cela fait enfin bouger un peu les choses, et c’est fort agréable. En effet, cet opus voit Agathe et Trice (inscrite par Kieffrey) passer leur deuxième examen de magie.
Cet examen est l’occasion d’introduire de nouveaux personnages, à commencer par Yinny, élève de Messire Cuckrow. Ce qui nous donne aussi un aperçu des différences éducatives dans la communauté des sorciers. Si Kieffrey prône un apprentissage basé sur la confiance en soi, la culture de ses points forts et l’identification bienveillante des points faibles, messire Cuckrow estime, lui, que ses élèves doivent progresser à coups d’insulte et d’indifférence. Le troisième personnage à apparaître est Dame Alyra, une sorcière amie de Kieffrey, chargée d’évaluer les trois adolescents.

L’évaluation est justement l’épisode qui va introduire de nouvelles informations sur l’univers et… du rythme ! Mais commençons par l’univers. Le tome est presque entièrement consacré au-dit examen des trois concurrents. On les voit donc pratiquer la magie en temps réel, tout en découvrant l’histoire de la magie – ici avec un empire antique, Romonon, qui a peu à peu basculé dans une recherche de la pureté et de l’utilité délétère. Le récit des origines (fait par Kieffrey à Coco et Tetia) s’intercale aux scènes de l’examen, qui met Agathe, Trice et Yinny en bute à quelques casse-têtes magiques. Cette alternance des temporalités introduit un rythme hyper confortable qui fait que les pages se dévorent toutes seules.

Et alors que l’on est bien installés dans ce petit rythme, une péripétie (pas incroyable, tout de même, mais bien amenée), nous fait basculer dans le suspense ! Car la Confrérie du Capuchon (opposant principal de cet univers) débarque avec perte et fracas.
Le découpage se fait alors beaucoup plus serré, plein de suspense et on se surprend à lire encore plus vite. D’autant plus que l’action se fait de plus en plus trépidante sur la fin, laquelle laisse les personnages dans une situation pour le moins critique (les uns comme les autres).

Comme toujours, Kamome Shirahama narre son histoire avec des graphismes absolument splendides. Les planches sont pleines de petits détails, les traits des personnages précis et détaillés, les costumes et les décors travaillés. C’est un régal pour les yeux !

Une fois de plus, une excellente lecture ! Kamome Shirahama continue l’exposition de son univers, tout en introduisant un peu plus précisément les opposants, ce qui fait de ce tome un opus haut en couleurs et bourré de péripéties… qui donne évidemment très envie de lire la suite !

L’Atelier des sorciers #4, Kamome Shirahama. Traduit du japonais par Fédoua Lamodière.
Pika, avril 2019, 192 p.

En plein second examen de sorcellerie, Agathe, Trice et le timide Yinny se font attaquer par un sorcier renégat de la Confrérie du Capuchon. Celui-ci utilise un sort interdit pour transformer Yinny en bête sauvage…
Coco, Tetia et Kieffrey sont eux aussi dans une bien triste posture : ils sont encerclés par les anciens habitants de Romonon, qui semblent vouer une haine farouche aux sorciers. Comble de malheur, Kieffrey est gravement blessé… Comment vont-ils s’en sortir ?

Ce tome est vraiment la suite et fin du précédent puisque l’on y assiste à la fin de la bataille entre nos sorciers et la Confrérie du Capuchon.
C’est donc un tome haut en couleurs et péripéties ! Le rythme et le suspense sont au rendez-vous et le manga m’a donné l’impression d’être mené tambour battant. Comme à chaque opus, une des apprenties se détache un peu plus que les autres : le tome 4 était celui de Trice et sa magie délicate, celui-ci est celui de Tetia (même si l’arc consacré à Trice est également conclu).

Alors que je trouvais, dans les premiers tomes, que cela manquait un peu de batailles magiques, ici j’ai été ser-vie ! L’examen des adolescents, mal embouché dans le tome précédent, continue sur sa lancée et oblige Agathe et Trice à unir leurs forces pour, d’une part, sauver Yinny (transformé en loup écailleux) et, d’autre part, se débarrasser des deux sorciers au capuchon. Astuce, sortilèges et camaraderie seront leurs maîtres-mots. C’est classique, mais cela fonctionne du tonnerre.
De l’autre côté, Kieffrey, Coco et Tetia sont attaqués par les anciens habitants de Romonon et le maître sorcier est plus que mal en point. On assiste donc en parallèle à deux combats épiques, à grands renforts de sortilèges.

Le découpage est de nouveau hyper dynamique, et j’ai l’impression d’avoir englouti ce tome en moins de deux. Outre le rythme, le récit est de nouveau porté par des illustrations absolument sublimes. A ce titre, gros coup de cœur pour le loup écailleux qu’est devenu Yinny car l’animal est absolument sublime !

Mais le gros point fort de ce volume, ce sont les informations qu’il apporte sur l’univers. On en découvre enfin un peu plus sur les plans de la Confrérie (obliger Coco à utiliser des sortilèges interdits dans de bonnes intentions afin de réhabiliter toutes formes de magie) et sur les personnes qui la composent, puisque le visage de l’un des sorciers est révélé. Une chose est sûre : celui-ci ne passera jamais inaperçu avec la tête qu’il a, et quand on la découvre, on comprend pourquoi certains sortilèges ne doivent pas être utilisés ! De plus, la milice magique est de nouveau impliquée dans l’histoire – mais au vu de la conclusion, je suppose qu’on la reverra dans le tome suivant – et nous rappelle que Coco… n’est pas tout à fait tirée d’affaire suite à sa pratique de la magie devant un jeune garçon ! Suspense, suspense….
Mieux, et j’ai vraiment aimé découvrir cela, il semblerait que maître Kieffrey ait de petits secrets… et je suis terriblement curieuse de découvrir de quoi il s’agit !!

Enfin, la série met toujours à l’honneur la réflexion sur la façon d’agir pour faire le bien : faut-il jeter l’éthique aux orties si la fin le nécessite, ou bien faut-il faire preuve d’un peu de morale ? Et se couper d’une part de puissance ? La réflexion est vraiment intelligemment menée, sans vraiment donner de réponse (du moins pour l’instant) et c’est parfait ainsi ! Trice amène aussi toute une réflexion sur la construction de soi : doit-elle obéir aux consignes des adultes, et prendre le risque de se perdre au passage ? Doit-elle au contraire perdre un peu d’elle-même pour réellement s’accomplir ? Tout cela est traité assez finement, et c’est aussi ce qui fait le sel de la série !

J’avais eu un petit coup de mou au tome 3, mais ces deux volumes ont clairement relancé mon enthousiasme. La série est intelligemment menée, pose une base de réflexion hyper intéressante, mais sans occulter l’aventure et le rythme du récit. Les graphismes sont un pur régal pour les yeux, tant chaque planche fourmille de petits détails dans les coins. C’est splendide ! J’ai hâte de pouvoir lire la suite !

L’Atelier des sorciers, tome 5, Kamome Shirahama. Traduit du japonais par Fédoua Lamodière.
Pika, octobre 2019, 192 p.

Et hop ! Menu Under the misteltoe du Cold Winter Challenge validé ! A moi la suite !

Cold Winter Challenge 2020 – Ma PAL.

Diligemment organisé depuis plusieurs années par Margaud Liseuse, le Cold Winter Challenge est repris cette année par L’Enluminée !

Objectif ? Créer une pile à lire (PAL pour les intimes) collant avec les menus et les sous-catégories du challenge, en respectant au mieux les consignes annoncées. Mais sans se mettre la pression, le principe étant de se faire plaisir avant tout !

Pour en savoir plus, ça se passe ici :

Je ne vous cache pas que j’ai envisagé ce challenge comme le moyen 1/ de taper dans ma PAL, 2/ d’écluser les lectures pour le Prix Livraddict, puisque la phase de lecture s’achève tout bientôt (et que j’ai pas beaucoup avancé, à part en BD. Oups !)

Voici donc ma pile à lire pour ce challenge hivernal !

1/ Magie de Noël

Under the mistletoe : une romance de Noël, du feel good, qui se déroulent durant l’Avent, Noël, ou le jour de l’an.

Alors oui, si vous me connaissez, oui, ça part mal. Je crois que ma PAL romance s’élève à environ -12, je vous laisse donc imaginer la quantité de romances de Noël que je peux posséder. Fatalement, trouver un titre a donc été assez ardu.
J’ai donc décidé, dès le premier menu, de TRICHER honteusement et de prendre juste une lecture « feel good » (sans romance, et sans Noël donc) et de lire les tomes 4 et 5 du merveilleux manga L’Atelier des sorciers de Kamome Shirahama.

Raclette : famille, amis, secrets.

Meilleur titre de catégorie !!
Ai-je envisagé de mettre dans cette catégorie Les Chevaliers de la raclette de Jean-Laurent Del Socorro ? Carrément. J’ai simplement renoncé pour des questions techniques : pas dans ma PAL + pas à la bibli du coin + déménagement en vue = je n’achète pas de livres. BREF.

J’ai donc mis dans cette catégorie la bande-dessinée Enola Holmes de Serena Blasco, adaptée du roman éponyme de Nancy Springer, avec les tomes 2, l’Affaire Lady Alistair et 3, Le Mystère des pavots blancs ! D’après mes souvenirs (fort lointains, j’avoue), du roman, il est souvent question de famille et de secrets dans les aventures d’Enola, donc hop !

Danse de la fée dragée : rêve, univers onirique, fantasy, fantastique.

De la fantasy ! Faciiiiile ! J’en ai plein les étagères !! J’avoue que le plus dur ici a été de choisir le titre que j’allais mettre. Et… je me suis forcée à mettre un titre du Prix Livraddict Fantasy – qui me branche moyen mais tant pis – pour avancer un peu tout ça. J’ai nommé La Reine courtisane d’Anna Triss !

2 / Hiver mystérieux

Yule : mythologie, légende, divinités

J’ai hyper envie de découvrir le travail de Minna Sundberg, donc pour cette catégorie, j’ai pris à la bibli la bande-dessinée Stand Still, stay silent – que je ne suis pas à l’abri de m’offrir de moi à moi à Noël si j’apprécie car ce que j’en ai vu m’a emballée ! D’après le résumé (et la couv’!!), de la mythologie nordique devrait être impliquée dans l’affaire 🙂

Reine des Neige : femme de pouvoir, féminisme, sorcières

Alors là ! ALORS LÀ ! J’ai le titre parfaitement parfait. À savoir, Akata Warrior de Nnedi Okorafor, le tome 2 de Akata Witch, une série jeunesse fantasy que je vous conseille très fort : on y suit les aventures de Sunny N’wazue, une jeune Nigériane secrètement initiée à la sorcellerie, puisqu’elle a le plaisir de faire partie de la communauté. Et c’est génial ! Donc j’ai hâte de lire le T2 🙂
(Oui oui, la chronique du T1 est dans les cartons. Depuis février, mais chuut).

New Year, new me : métamorphoses, transformations, évolution

Le retour du Prix Livraddict ! Et j’inscris dans cette catégorie Les Métamorphoses, tome 1 : Vita Nostra de Marina et Sergueï Diatchenko.
Alors je ne sais pas si le roman colle vraiment au thème… mais le titre oui, donc je dirais que c’est déjà pas mal !

3/ Marcher ensemble dans la neige

Rennes du Père Noël : animaux, nature, écologie.

Et là, les amis, je dégaine Sorceleur, tome 2 : L’Épée de la Providence, d’Andrzej Sapkowski.
Quoi ? Comment ça « pas de rapport avec le thème » ?
Geralt, son boulot, c’est de tuer des monstres, n’est-ce pas ? La faune locale, non ? Il paraît que la chasse, comme pratique écologique de régulation de la faune locale, est essentielle et permet d’échapper au confinement. Doooonc… chasse, écologie, bim, Geralt est dans la PAL.

Aurore boréale : périple, aventure, voyage

Cette catégorie m’a immédiatement fait penser à un titre ! J’ai nommé le manga Isabella Bird de Taiga Sassa, une série que j’adore ! Il serait peut-être tant que je vous les chronique, non ?
Bref : on y suit Isabella Bird, une exploratrice du XIXe qui a réellement existé, et arpenté (entre autres) le Japon en long en large et en travers (et laissé des carnets de voyage, qui ont été édités et que vous pouvez également lire).

Carrol of the bells : lire un roman choral.

À l’heure où je termine cet article… bah j’ai fait chou blanc. Donc niet, nada, que pouic ici.

4/ Hiver obscur

Fantômes du passé : fantômes, voyages temporels, jeux sur les époques.

Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas parlé du Prix Livraddict, non ? Eh bah le revoilà ! Et cette fois, c’est avec Terminus de Tom Sweterlitsch (issu de la catégorie SF du Prix). J’ai bon espoir qu’il colle à la catégorie, car voici ce que dit la première phrase du résumé : « Depuis le début des années 80, un programme ultrasecret de la marine américaine explore de multiples futurs potentiels. » On dit que ça passe ?

Frissonner sous un plaid : horreur, épouvante, thriller, suspense.

Pour cette catégorie, j’ai décidé de lire La Valse des tulipes d’Ibon Martín, un thriller qui se déroule en Biscaye, dans l’estuaire d’Urdaibai, soit très très près de chez moi. Raison pour laquelle j’avais super envie de le lire !

Nuit du solstice : un livre de moins de 300 pages.

Pour cette catégorie, j’ai décidé de taper en jeunesse, avec un titre qui aurait été parfait pour le Pumpkin Autumn Challenge, mais qui sera tout aussi bien ici.
J’ai nommé le tome 2 de la série Fingus Malister d’Ariel Holzl, un auteur que j’adore ! J’ai hâte de savoir si Fingus est devenu un peu plus correct avec Polly (la véritable héroïne de l’histoire, entre nous soit dit).

5/ Bonus : au chaud devant la cheminée.

Donc ça c’est la catégorie de secours et je n’ai pas vraiment mis de titres dedans, sauf un, parce que je trouvais qu’il tombait merveilleusement dedans ! J’ai donc simplement noté un titre pour Vitrine de Noël et laissé de côté (peut-être seulement pour l’instant !) les catégories Grands enfants (un livre jeunesse) et  Chocolat chaud (un livre qui fait du bien).

Vitrine de Noël : un livre graphique qui implique l’hiver, Noël

J’ai décidé de lire Quelqu’un m’attend derrière la neige, de Timothée de Fombelle, illustré par Thomas Campi. Les dessins sont beaux, j’adore l’auteur, il est manifestement question d’hiver : tout cela m’a vivement emballée !

 

Voici donc ma PAL pour ce challenge qui commence demain (il me semble) et s’achève… eh bien je ne sais pas trop, mais je dirais le 21 mars, ou dans ces eaux-là. Concrètement, à part les lectures pour le Prix Livraddict, rien ne presse, je peux lire tout mon saoûl jusqu’en mars.
Mais soyons honnêtes ! Vais-je me tenir à cette PAL ? Il y a des grandes chances que non, et je ne dis pas ça parce que la moitié de ces titres est d’ores et déjà emballée dans différents cartons (mais pas les mêmes de préférence, et en plus j’ai pas noté lesquels) et que je n’ai pas encore de bibliothèque dans mon futur chez-moi. Donc : ça part assez mal !
Disons que j’adore faire des PAL et que j’ai fait celle-ci pour la beauté de l’art, parce que ça m’amusait de trouver des titres qui vont dans les diverses catégories. Je lirai au maximum ce que j’ai (entre les emprunts médiathèque et la liseuse, quand même, j’en ai) et pour le reste, on verra plus tard !

 

Et vous, vous participez ? À quoi ressemble votre PAL ?