Carnet de lectures.
Côté romans.
Hiver rouge, Dan Smith.
Russie, 1920. Nikolaï a déserté l’armée et fonce vers Belev, son village, afin de retrouver sa femme, Marianna et ses deux fils adolescents, Micha et Pavel. Lorsqu’il arrive enfin au village, c’est pour trouver un bourg vide de ses habitants, hormis quelques cadavres. Une vieille femme, avant de se suicider, lui apprend que les hommes ont été massacrés, les femmes et enfants enlevés par un certain Kochtcheï. Or, Kochtcheï est un personnage de conte. Kolia discerne assez vite la vérité… derrière Kochtcheï se dissimule plus certainement un homme de chair et de sang, qui profite du chaos ambiant pour massacrer des villageois en toute impunité. L’ex-soldat se lance donc sur ses maigres traces, dans l’espoir de retrouver sa famille, de préférence saine et sauve.
Hiver rouge est un thriller vraiment très prenant, mêlant neige dans la forêt, révolution russe, chaos de la guerre civile et vieilles histoires, le tout sur fond de quête familiale touchante. Le personnage de Nikolaï est vraiment intéressant : on sent qu’il cache des choses et il faut un certains temps avant de découvrir quoi. Il fait d’ailleurs des rencontres enrichissantes : Tania et Ludmila, deux femmes en quête vengeresse elles aussi, Lev et sa fille Anna, en fuite eux-mêmes. Ces rencontres nous permettent de nuancer le personnage de Kolia, qui est aussi le narrateur et d’humaniser un peu notre soldat aux tripes bien accrochées. Malgré tous ces bon points, quelques longueurs et une ambiance pas tout à fait assez polaire à mon goût m’ont un peu gênées aux entournures. Mais j’ai quand même passé un bon moment de lecture, car ce roman a tout d’un page-turner à l’américaine.
Lectures à bulles.
Asgard, tome 1 : Pied-de-Fer, Xavier Dorison et Ralph Meyer.
Pour les Vikings, un « skräeling » est un infirme de naissance, autant dire une malédiction. Pourtant, Asgard, surnommé « Pied-de-fer » à cause de sa jambe d’acier, est le plus grand chasseur du Fjördland. Embarqué sur un drakkar de fortune, Asgard se lance à la poursuite d’un monstre marin mystérieux qui massacre les pêcheurs. Tandis qu’ils s’enfoncent dans les fjörds glacés, ses compagnons de voyage se persuadent que la créature qu’ils poursuivent est le serpent-monde, dont la venue annonce la fin du monde viking… Le Ragna Rök.
Cette B.D. nordique ne m’a pas bien bottée, à vrai dire sans savoir exactement pourquoi. En fait, les graphismes ne m’ont pas déplu mais ne m’ont pas littéralement enthousiasmée non plus ; par ailleurs, l’histoire est intéressante, bien que les personnages se montrent un tantinet trop butés et prévisibles à mon goût. Rencontre ratée, donc.
Thermae Romae #1, Mari Yamazaki.
Lucius Modestus, architecte romain en panne d’inspiration, découvre un passage à travers le temps qui le fait émerger au XXIe siècle, dans un bain japonais !!! Entre stupeur et émerveillement, Lucius parviendra-t-il à mettre à profit cette fantastique découverte pour relancer sa carrière ?
Voilà un manga qui mêle histoire et voyages temporels avec beaucoup de bonheur. Au fil de ses réflexions et de ses bains, Lucius Modestus arpente les bains japonais de différentes régions et époques (mais toujours dans son futur !) dont il rapporte en toute impunité les idées pour les adapter aux thermes romains. Les décors sont hyper soignés (on appréciera particulièrement le contraste entre Lucius, qui ressemble à une statue et les corps Japonais plus modernes et moins sculptés !) et l’histoire originale. Pourtant, la répétition du schéma narratif s’avère, à la longue, un peu lassante, même pour un tome initial. Je lirai donc peut-être la suite à l’occasion, mais sans urgence particulière.
Heureusement, il y avait aussi de très bonnes découvertes !
La Lionne : un portrait de Karen Blixen, d’Anne-Caroline Pandolfo & Terkel Risbjerg.
Danemark, 1885. Karen, dite Tanne, naît dans une famille bourgeoise protestante. Sept esprits se penchent sur son berceau : il y a Nietzsche, Shéhérazade, le Diable, une cigogne, un lion, un guerrier africain et Shakespeare. Chacun lui apporte quelque chose qui, à un moment donné, lui servira ou lui sauvera la vie. La petite Tanne grandit, auprès d’un père qui a l’aventure dans la peau. Rapidement, elle se rend compte que son existence recèle plusieurs problèmes : le Danemark lui sort par les yeux, la morale bien-pensante familiale aussi et tout ce qu’elle souhaite faire et (presque) inaccessible pour une femme. Elle finit par épouser un aristocrate qui, s’il est loin d’être le mari parfait, l’emmène en Afrique où ils tiennent une plantation de café. Son deuxième cadeau de mariage, un peu moins glamour, sera la syphilis. L’expérience échoue, le mari meurt et, malgré un profond amour pour l’Afrique et une action humaniste, Karen Blixen doit plier bagage et rentrer au Danemark. L’émancipation littéraire n’est pour tout de suite, ses écrits étant peu du goût de ses compatriotes – aux Etats-Unis, c’est une autre histoire et l’aristocrate y rencontre un franc succès.
L’histoire balaie la vie riche et aventureuse de Karen Blixen, de la jeunesse au succès littéraire en passant par l’épisode africain. Les aquarelles, sensibles, lumineuses et soignées soulignent à merveille le parcours romanesque à souhait de l’auteur danoises. Une très belle B.D. !
Comment faire fortune en juin 1940 ? de Xavier Dorison, Fabien Nury et Laurent Astier, d’après le roman de Pierre Siniac.
Juin 1940. La France est en guerre depuis dix mois, et vient de s’en apercevoir. Après un « Blitzkrieg » d’une époustouflante rapidité (moins d’une semaine….), les Nazis sont aux portes de Paris. Mais pas de panique : depuis 1939, la Banque de France, anticipant sans doute une brillante victoire de l’armée nationale, a prudemment évacué l’intégralité de ses réserves d’or loin de la capitale. A Paris, tous les coffres sont vides… Ou presque. Car quelqu’un a oublié deux tonnes d’or dans les locaux de la Banque. Deux tonnes qu’un fourgon blindé doit transférer en urgence de Paris à Bordeaux. Or, un des convoyeurs (connaissant un escroc corse), arrondirait bien ses fins de mois. Le voilà qui monte un plan d’extraction d’or… Ange, le corse, recrute un camionneur allemand (qui a fui l’Allemagne nazie), une jeune et jolie serrurière et un boxeur déchu. Objectif ? Barboter deux tonnes d’or dans le chaos de l’exode. Facile !
Eh bien pas tant que ça, car le fourgon blindé ne passe pas inaperçu, d’une part, et que la Résistance est en train de saboter tous les ponts sur le trajet. Les nazis, de leur côté, ont des agents dans la place.
Voilà un merveilleux mélange entre La Grande vadrouille et Les Tontons flingueurs ! Le scénario est excellent, tant du point de vue historique que de l’aventure et les dessins collent parfaitement à l’ambiance. J’ai dévoré cette grosse B.D. et je vous la recommande très chaudement ! (Sachez qu’il existe aussi une version noir et blanc).
Et last but not least, un coup de cœur B.D. avec Cher pays de notre enfance : enquête sur les années de plomb de la Ve République, d’Étienne Davodeau & Benoît Collombat.
Étienne Davodeau est auteur de B.D. mais Benoît Collombat est reporter. Et Cher pays de notre enfance, c’est une gigantesque contre-enquête, une vraie (et énorme !) B.D. d’investigation. Tout commence avec l’envie des deux comparses d’enquêter sur la mort du juge François Renaud, assassiné en 1975 devant chez lui. L’enquête est bâclée en peu de temps, mais personne n’est dupe. Le SAC, Service d’Action Civique, sorte de milice gaulliste comprenant quantité de membres radicalisés et ne lésinant jamais sur la violence, est sûrement derrière tout ça. Mais voilà. Le SAC est – presque – intouchable. Benoît Collombat et Étienne Davodeau sont donc partis à la recherche de témoins directs de l’époque (dont certains témoignent pour la première fois !!!) et, au fil des rencontres, c’est tout l’envers du décor politique français qui se dessine. Et c’est glauque (et terrifiant). Peu à peu, ils en arrivent à la mort de Robert Boulin, ministre du Travail « suicidé » en 1979. Rebelote : enquête bâclée, témoins non-interrogés, non-lieu en quelques jours.
La B.D. est géniale, tout simplement. Graphiquement, d’abord : en noir et blanc, la B.D. est très claire, avec des graphismes simples et très efficaces. Les deux auteurs se mettent en scène dans les rencontres : on pourrait croire que c’est monotone mais pas du tout ! Si ce sont les dialogues qui importent le plus, les situations de discussions sont hyper variées. Pas moyen de s’ennuyer, donc. De plus, les souvenirs des témoins sont intégralement dessinés. C’est énergique, dynamique, hyper complet. Et surtout, cela lève pas mal de choses sur la politique française – un repaire de voyous, comme on s’en doute. Le propos est hyper clair et, au passage, pose quantité de questions extrêmement pertinentes. Et il n’y a pas besoin d’être un fondu d’histoire ou de politique pour apprécier la B.D., ce qui est tout de même un gros point fort, avouons-le. En bref : foncez !
Côté ciné.
Eh bien, c’était un mois riche en ciné !
Le Dernier chasseur de sorcières, Breck Eisner.
C’est l’histoire de Kaulder (Vin Diesel), sorte de gigantesque guerrier moyenâgeux opposé à la Reine des sorcières, qu’il tue presque – tant que le cœur de la sorcière n’est pas anéanti, elle peut se réincarner. Celle-ci, dans un dernier sursaut de volonté, le maudit : Kaulder vivra éternellement. Des siècles plus tard, Kaulder est l’arme de la confrérie de la hache et de la croix, qui garantit le pacte de non agression : humains et sorcières cohabitent en paix, les dernières ne causant pas de grabuge (sinon, on leur envoie Kaulder). Or, un membre de son groupe est assassiné… Kaulder comprend assez vite que ça va sentir le pâté à New York. Assisté d’une jeune (et sexy) sorcière (Rose Leslie), et de son guide spirituel, le père Dolan (Elijah Wood), Kaulder fait tout ce qui est en son pouvoir pour contrer les sorcières en maraude.
Alors alors alors… comment dire ? C’est un film fantastique divertissant, mais sans grande surprise. Le scénario est balisé, les scènes d’actions là où et quand on les attend, les révélations et trahisons aussi. Bon, c’était pas non plus désagréable, mais clairement pas inoubliable.
Docteur Frankenstein, Paul McGuigan.
Londres. Le docteur Victor Frankenstein (James McAvoy) sort d’un cirque un bossu maltraité (Daniel Radcliffe… avec beaucoup de cheveux) aux connaissances anatomiques très étendues. Après l’avoir redressé (la bosse n’était qu’un énorme abcès), renommé Igor (le nom de son colocataire aux abonnés absents), Frankenstein en fait son assistant (attention, je spoile : ce sera son associé après). Et Frankenstein a des idées très arrêtées en matière de sciences : il veut créer la vie (et c’est assez dégueu’, quoiqu’il y ait moins d’hémoglobine et de barbaque que ce qu’on aurait pu craindre – mais pas mal quand même).
Si vous êtes totalement fans du Frankenstein de Mary Shelley, attention : ceci est une libre (très libre !) adaptation ! Le film a pas mal de défauts, faut le reconnaître. C’est cousu de fil blanc, les personnages sont un peu creux et le scénario essaie de surfer sur plusieurs axes. La science, déjà, mais on s’en doutait. Les sentiments, avec une romance un tantinet superfétatoire, mais qui ravira les amateurs. Dernier point, la lutte science versus religion, comme une relecture de magie versus religion, un combat illustré par la lutte acharnée que se mènent Frankenstein et l’inspecteur de Scotland Yard. Et bon, l’ennui, c’est que rien n’est franchement creusé. Mais le film est dynamique à souhait, donc ça se regarde gentiment. En plus, les décors délicieusement steampunk sont plutôt chouettes à regarder. En somme, encore un divertissement honnête, mais pas un film inoubliable (bis).
Hunger Games, La révolte, partie 2, Francis Lawrence.
Bon, je ne vous refais pas l’historique en détail. Pour faire simple, le district 13 s’apprête à attaquer le Capitole afin de libérer les districts, le tout sur fond de révolte. Katniss (Jennifer Lawrence) décide, pour faire simple, de tuer le président Snow. Elle embarque dans sa mission Gale (Liam Hemsworth) et Peeta (Josh Hutcherson), toujours pas remis de son séjour dans les geôles du Capitole.
Comme dans le roman, cette partie est bien plus dynamique et riche en actions que la précédente. Riche en actions et en dilemmes moraux. La saga nous a habitués a des choix cornéliens et ce dernier opus ne déroge pas à la règle. Comme dans le roman, le film met en scène un affrontement qui a dépassé les notions de bien et de mal et plonge le pays dans la guerre civile. Malgré quelques écarts par rapport au texte, c’est une bonne adaptation. Je regrette toutefois que la fin ne soit pas aussi dure que celle du roman, où j’ai trouvé que l’on percevait mieux les enjeux de la vie de Katniss et Peeta après la rébellion et les conséquences des directions prises par les rebelles. Je suis rarement fan des adaptations, mais je trouve que sur Hunger Games, ils ont fait un chouette boulot !
Macbeth, Justin Kurzel.
Écosse, XIe siècle. Macbeth, chef des armées, sort victorieux de la guerre qui fait rage dans tout le pays. Sur son chemin, trois sorcières lui prédisent qu’il deviendra – entre autres – roi. Macbeth en fait part à son épouse, qui le convainc de hâter un peu la succession en tuant le roi en visite sur leurs terres. Ce qu’il fait, avant de monter sur le trône, qui va, peu à peu, engloutir la raison de Macbeth.
J’ai beaucoup aimé ce film. Déjà, la scène d’exposition annonçait la couleur : des terres âpres, des hommes en train de se latter, du sang, de la sueur et des clameurs. Filmées de façon vraiment originale et prenante. Ensuite, j’ai adoré le texte (je vous recommande très vivement la VO, à ce titre). Car tout est déclamé comme si c’était du Shakespeare (d’ailleurs, il est bien possible que ça en soit), avec l’accent rocailleux des Highlands. Les monologues, joués pour la plupart sans fards, face à la caméra (mais pas statiquement !), sont de vrais morceaux de bravoure. Il faut saluer la performance des acteurs, même si j’ai trouvé Marion Cotillard un poil en-dessous de Michael Fassbender. Le film montre à merveille la descente aux enfers des époux Macbeth, la façon dont la folie, peu à peu, ronge leurs esprits, jusqu’à l’irrémédiable. Avec ça, les décors sont absolument sublimes. Tout simplement fabuleux !
Tops & Flops.
Eh bien, pas de flops, ce mois-ci, hormis Hiver rouge dont j’attendais peut-être autre chose. Génial, non ?
Passons directement aux bonnes découvertes !
Un coup de cœur (deux dans le mois, du jamais vu !) pour La Fabrique de doute, de Paolo Bacigalupi, un thriller young-adult qui tire la sonnette d’alarme sur les marchandes de doute, des lobbies très très puissants aux manettes des États-Unis (et du reste du monde). C’est prenant, intelligent, bien mené, et ça fait réfléchir. À découvrir !
J’ai lu le dernier texte de Neil Gaiman, Par bonheur, le lait, illustré par Boulet. Un conte destiné aux enfants, mais qui s’adresse en fait à tout le monde ! J’ai apprécié le côté hyper imaginatif et loufoque à souhait qui permet, au passage, d’évoquer les relations familiales. Les illustrations de Boulet, nombreuses et expressives, collent parfaitement à l’ambiance et à l’histoire. Bonne pioche !
J’ai relu (pour la x-ième fois !) Chien-de-la-Lune, le premier volume de la série Le Maître des Brisants d’Erik L’Homme, une série que j’aime d’amour. Il n’y a pas à dire, les relectures ne lui enlèvent pas de son charme : c’est toujours aussi génial !
Citations.
« Si je comprends bien résuma Mârk, tu es imbattable au ping-pong. Et aux autres jeux ?
– Je suis meilleure que vous partout, reconnut tranquillement Mörgane. Mais pas parce que je suis une Frä Daüda.
– Pourquoi alors ?
– Parce que je suis une fille. »
Chien-de-la-Lune, Erik L’Homme.
« Minute. C’était un stégosaure ?
— Oui.
— Alors comment a-t-il pu grimper à une échelle de corde ?
— C’était, a dit mon père, un grand stégosaure, mais il avait une démarche extrêmement légère. Il y a des gens gros qui sont d’excellents danseurs.
— Il y a des poneys dans ton histoire ? a demandé ma sœur. Je m’attendais à voir arriver des poneys, maintenant. »
Par bonheur, le lait, Neil Gaiman.
« Pourquoi est-ce si difficile d’oublier quelqu’un que je connaissais à peine ? Bishop n’a fait partie de ma vie que pendant quelques mois, et pourtant, il est parvenu à y laisser une empreinte indélébile qui n’est absolument pas proportionnelle à la période que nous avons passée ensemble. »
The Revolution of Ivy, Amy Engel.
Ca fait des années que j’ai Chien-de-la-lune dans la PAL (depuis sa sortie en fait, je crois). 😦
Beau bilan 🙂
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Haaa, mais il faut le sortir de sa PAL ! C’est une de mes séries chouchoutes (de tous les temps) !
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Ah oui, côté ciné tu t’es fait plaisir! Je n’ai vu que Hunger Games parmi ceux que tu cites que j’ai aimé mais vraiment sans plus. Macbeth me fait très envie mais pour les deux autres… et bien ça sera vraiment si je n’ai rien à faire mais je crois que je vais plutôt attendre qu’ils sortent en dvd si je veux les regarder un dimanche pluvieux 🙂
Bon mois de décembre!
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Oui, c’était un mois à salles noires !!
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Wahou en BD que du lourd, au ciné je n’ai pas vu mais voulait voir Frankenstein mais ayant bossé sur le livre et ses adaptations j’ai toujours un peu peur. Et Par bonheur le lait me donne très envie !
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Je pense qu’il faut aborder Frankenstein en gardant bien en tête que c’est une libre adaptation !
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Cette chronique de McBeth donne vraiment envie de voir le film !
Joli bilan, en tout cas !
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Merci ! McBeth est vraiment très chouette 🙂
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Je vais essayer de dégotter Cher pays de notre enfance très vite !
Quant à Thermae romae, même si j’avais trouvé sympa, la structure reste la même dans les tomes suivants, donc un peu lassante en effet.
Eh eh eh… je suis en train de lire Le livre des Etoiles ! 😉
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Bon, je ne me précipite donc pas sur la suite de Thermae Romae ! Il me semble que Cher pays de notre enfance est sélectionné à Angoulême !
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Un super mois de novembre dis-moi !!! Ah Macbeth… c’est ma grande tentation ciné du moment, mais je ne serais pas contre de voir aussi les autres ^^ Je vais de ce clic lire ton billet sur le Bacigalupi, au auteur que j’adore ! Merci 🙂
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N’est-il pas ! Macbeth, mais oui, il faut aller le voir !!
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