Depuis qu’elle a sauvé Scriptorius, Zita est devenu une star interplanétaire, obligée de saluer la foule et signer des autographes partout où elle passe. Fatiguée de ces bains de foule, elle laisse un robot imitateur grimé comme elle prendre sa place le temps d’une escapade en ville, avec Mulot. Erreur fatale ! Le robot apprécie la célébrité et la compagnie des autres personnages et prend la place de Zita, alors que celle-ci est appelée sur une autre planète. Terrifiée, Zita vole un vaisseau pour rattraper celui de Pipeau… et devient une hors-la-loi, recherchée par toutes les milices ! Difficile de retrouver sa place et son identité !
J’avais beaucoup aimé le premier volume de cette série de B.D. SF destinée à la jeunesse, et la bonne découverte se poursuit avec cet opus. Cette fois, Zita est confrontée à un usurpateur qui prend sa place, et séparée de ses amis, en dehors de Mulot. L’urgence n’est donc plus d’essayer de rentrer sur Terre – même si les Lomponiens qui l’attendent comme la sauveuse lui ont promis un cristal de saut – mais de retrouver ses amis et sa place. Or, cette tâche la pousse à voler un vaisseau, et elle se retrouve hors-la-loi. Elle qui était déjà au centre de l’attention à cause de sa célébrité devient tout simplement l’ennemie numéro 1… ce qui lui fait un peu mal au cœur lorsqu’elle entend les rumeurs répandues sur son compte par les habitants de la galaxie.
Séparer Zita de ses camarades permet de rencontrer de nouveaux personnages, parmi lesquels Glissando (un redoutable chat) et Madrigal, une magicienne un peu bohémienne, avec un petit côté Albator… qui a connu Pipeau ! Mais on en sait assez peu… peut-être faudra-t-il attendre la suite pour en savoir plus.
L’aventure est à la hauteur du premier tome : c’est bourré d’énergie, il y a plein de péripéties, et la fin est touchante à souhait ! Comme dans le premier volume, il y a assez peu de textes, les dessins étant extrêmement parlants et clairs. Les couleurs sont éclatantes, les choix harmonieux, et il y a des plans tout simplement splendides.
Ce qui est intéressant, c’est que Zita n’est pas trop heureuse de sa célébrité, et tente de s’en débarrasser comme elle peut, en laissant quelqu’un faire le travail à sa place, par exemple. Et ça lui retombe méchamment sur le coin de la figure. Verdict ? On ne fait pas toujours ce qu’on veut, et il faut parfois assumer ses responsabilités. L’autre point intéressant – outre le fait que l’héroïne soit une petite fille, pour une fois – c’est que Zita n’est pas démesurément courageuse. Elle reste une petite fille, et elle fait avec ses moyens… et c’est bien agréable !
Zita, la fille de l’espace devrait donc plaire aux amateurs de science-fiction et/ou de comics jeunesse : oui, l’histoire est simple, oui, l’aventure se déroule presque sans surprise, mais le dessin est magnifique, et Zita vraiment touchante. En plus, c’est très intelligent, et cela peut plaire aussi bien aux enfants qu’à leurs parents. Bref : à mettre entre toutes les mains !
◊ Dans la même série : Zita, la fille de l’espace (1) ; Le Retour de Zita (3).
Ta chronique donne envie, je vais donc essayer de me procurer le premier 🙂
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Excellente idée !
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