Brèves de comptoir, double ration.


Double-ration de brèves, cette semaine ! Au menu : un prix, des nouveautés éditoriales, J.K. Rowling, et les dernières actu du film Noob !

Lundi : annonce des titres nominés au Prix Elbakin.net !

Tous ces titres ont été publiés entre le 1er juin 2012 et le 31 mai 2013. Les résultats des 4 catégories seront annoncés en septembre, ce qui nous laisse le temps d’en bouquiner quelques-uns !

Meilleur roman fantasy français :
  • Le Chemin des Dieux de Jean-Philippe Depotte (Denoël, collection Lunes d’Encre).
  • Le Chevalier de Pierre Pevel (Bragelonne).
  • Le Sang des 7 rois de Régis Goddyn (L’Atalante, collection La Dentelle du Cygne).
  • Martyrs d’Oliver Peru (J’ai Lu).
  • Porcelaine d’Estelle Faye (Moutons électriques, collection Bibliothèque voltaïque).
Meilleur roman fantasy français Jeunesse :
  • Les Lumières de Haven de Pauline Bock (Scrinéo Jeunesse).
  • La fille sortilège de Marie Pavlenko (Le Pré aux Clercs, collection Pandore).
  • Magies Secrètes d’Hervé Jubert (éditions Le Pré aux Clercs, collection Pandore).
  • Nina Volkovitch de Carole Trébord (éditions Gulf Stream).
  • 49 jours de Fabrice Colin (Michel Lafon).
Meilleur roman fantasy traduit :
  • Alif l’Invisible de G. Willow Wilson (éditions Buchet Chastel ; traduction : Florence Berthon).
  • Le Dernier Loup Garou de Glen Duncan (Denoël, collection Lunes d’Encre ; traduction : Michelle Charrier).
  • La Peur du Sage (1 et 2) de Patrick Rothfuss  (Bragelonne ; traduction : Colette Carrière).
  • Malédiction de Larry Correia (éditions L’Atalante, collection La Dentelle du Cygne ; traduction : Marie Surgers).
  • Servir Froid de Joe Abercrombie (Bragelonne ; traduction : Juliette Parichet).
Meilleur roman fantasy traduit Jeunesse :
  • Grisha de Leigh Bardugo (Castelmore ; traduction : Nenad Savic).
  • Les Chroniques de Wildwood de Colin Meloy (Michel Lafon ;traduction : Jean-Noël Chatain).
  • La fille dragon de Licia Troisi (Pocket Jeunesse ; traduction : Nathalie Nédélec-Courtès).
  • La Pâtisserie Bliss de Kathryn Littlewood (Pocket Jeunesse ; traduction : Juliette Lê).
  • Sous le signe du scorpion de Maggie Stiefvater (Hachette, collection Black Moon ; traduction : Camille Croqueloup).


Mercredi : première affiche et bande-annonce pour The Seventh Son !

Fin juin, je vous parlais de la sortie de l’adaptation cinématographique (très libre, ne vous attendez pas à un rendu similaire au roman) de L’Apprenti épouvanteur, de Joseph Delaney. Depuis, la bande-annonce est visible : de quoi patienter un peu avant janvier 2014 et, pourquoi pas, se remettre au parfum !

Voici  le résumé made in Warner :

Prévu sur les écrans au début de l’année prochaine, Seventh Son met en scène un univers fantastique dans lequel l’obscurité dissimule une menace de grande ampleur, qui pourrait plonger le monde dans le chaos et la désolation. L’espoir de l’humanité va alors se centrer sur Tom Ward qui, bien qu’il l’ignore encore, est l’Élu. Sa tâche va se révéler particulièrement ardue, comme en témoignent ces premières images à couper le souffle !
Au cœur d’une atmosphère sombre et intrigante, la terrible Mère Malkin (Julianne Moore) met en place les prémices de son plan maléfique. Pour l’en empêcher, un chevalier qui a déjà dû l’affronter par le passé – Maître Gregory, alias Jeff Bridges – va se tourner vers le septième fils d’un septième fils, Tom Ward (Ben Barnes, Le Monde de Narnia) et en faire son disciple. Conscient que son destin personnel cristallise le destin de l’humanité toute entière, le jeune homme accepte la mission qui lui est confié et s’entraîne sans relâche afin d’être à la hauteur.
Face à Mère Malkin et à sa volonté de le faire basculer dans le mal, Tom Ward devra affronter une multitude d’obstacles et de dangereuses créatures au cours d’une épopée initiatique grandiose. Au-delà du suspense qui est palpable dans cette bande-annonce, la cascade d’effets spéciaux et de sensations fortes font de Seventh Son un film particulièrement prometteur.


Samedi : Noob, le financement participatif, et la fin d’une aventure fantastique.

Je vous en parlais dans la première édition des brèves : la websérie Noob (amateurs de fantasy et/ou de jeux, vous ne pouvez pas faire l’économie d’un coup d’œil à ce projet) se déclinera tout bientôt en film. L’appel au financement, lancé sur une plateforme de crowdfunding (financement participatif) affichait un palier de quelques 35 000 euros.
Aficionados, réjouissez-vous, car ce ne sont pas 30 000 euros, ni 300 000 qui ont été récoltés, mais bien 680 000 euros et des brouettes dans les 70 jours impartis ! Au passage, l’équipe a battu le record Européen, en récoltant 400 000 euros en seulement 39 jours.
En somme, l’objectif initial
a été dépassé de plus de 1000 % et ça, c’est une excellente nouvelle pour Fabien Fournier et le studio Olydri, à l’origine du projet.
Vous, je ne sais pas, mais moi, ce qui me fait plaisir ici, c’est de me dire que l’imaginaire (français, mais pas que) en général, et la fantasy en particulier, ont encore de beaux jours devant eux, surtout avec des initiatives comme celle-là. Quand on voit le nombre de personnes enthousiasmées et prêtes à porter ce projet, on se dit que même si les médias et les institutions bien-pensantes traitent le genre et ses fans comme des pouilleux, le public existe et défend ses goûts (et ça, c’est chouette).

L’idée avait été évoquée dès le départ, et c’est manifestement bien une trilogie Noob qui verra le jour. Mais pas que ! On pourra donc voir un match de Fluxball dans le film (sport officiel sur Olydri), un budget renforcé pour les multiples effets spéciaux prévus, ou encore une belle édition d’une encyclopédie consacrée à l’univers de la web-série. Que des bonnes choses, tant pour les amateurs que pour les néophytes. Succès retentissant, donc, pour cette opération presque sans précédent.

À l’équipe de Noob, maintenant, de nous préparer de belles surprises !


Dimanche : J.K. Rowling, le retour !

Harry Potter, on le sait, c’est bel et bien terminé. La dernière rentrée littéraire avait été marquée par la sortie très attendue d’Une Place à prendre. Depuis, pas de nouvelles publications, au grand dam des fans de l’auteur britannique!
Et finalement, il semblerait bien que si ! Le 30 avril dernier sortait aux éditions Sphere The Cuckoo’s Calling, roman policier écrit par un certain Robert Galbraith, un auteur débutant, ancien des forces armées reconverti dans la sécurité… qui s’avère être finalement J.K. Rowling sous pseudonyme.

«J’avais espéré garder le secret un peu plus longtemps. Etre Robert Galbraith a été une expérience tellement libératrice. C’était merveilleux de publier un livre sans qu’il y ait toute cette attente ou tout ce battage autour et un vrai plaisir de voir comment il était accueilli sous un nom différent» avoue la créatrice d’Harry Potter.
Elle avait déjà déclaré souhaiter publier sous pseudonyme, afin de recevoir des critiques qui ne soient pas adressés à l’auteur des Harry Potter, mais à un auteur lambda.

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Son nouveau roman narre l’histoire de Cormoran Strike, un ancien soldat blessé en Afghanistan qui, devenu détective privé, enquête sur le suicide d’un mannequin.
The Cuckoo’s Calling s’est vendu à 1 500 exemplaires en version reliée, et a été salué par la critique comme un premier roman remarquable. The Sunday Time (qui a mis au jour le pot-aux-roses), s’était lancé dans une enquête sur ce nouvel auteur si talentueux et jusque-là méconnu. Gageons que maintenant que l’astuce a été dévoilée, les ventes vont augmenter. Pour les lecteurs non-anglophones, il ne reste qu’à attendre une traduction !

La semaine dernière : Actes Sud lance Exofictions !

Nouvelle collection destinée à la fantasy et la S.F., Exofictions chez Actes Sud verra son premier titre, Silo de Hugh Howey (paru dans les pays anglosaxons sour le titre Wool) sortir en octobre, juste pour la rentrée littéraire. Initialement publié en auto-édition numérique, il semblerait que ce premier titre soit déjà plébiscité par nos voisins.

Petit résumé :
Dans un futur postapocalyptique indéterminé, quelques milliers de survivants ont établi une société dans un silo souterrain de 144 étages. Les règles de vie sont strictes. Pour avoir le droit de faire un enfant, les couples doivent s’inscrire à une loterie. Mais les tickets de naissance des uns ne sont redistribués qu’en fonction de la mort des autres.
Les citoyens qui enfreignent la loi sont envoyés en dehors du silo pour y trouver la mort au contact d’un air toxique. Ces condamnés doivent, avant de mourir, nettoyer à l’aide d’un chiffon de laine les capteurs qui retransmettent des images de mauvaise qualité du monde extérieur sur un grand écran, à l’intérieur du silo.
Ces images rappellent aux survivants que ce monde est assassin. Mais certains commencent à penser que les dirigeants de cette société enfouie mentent sur ce qui se passe réellement dehors et doutent des raisons qui ont conduit ce monde à la ruine.

Du côté du lancement, il faudra s’attendre à une parution numérique en 5 épisodes (à 3€ chacun), doublée d’une sortie papier au dernier numéro. Rendez-vous en octobre, donc, pour ce premier titre SF d’Actes Sud.

Les Imaginales toujours au programme !

Bon, ce n’est pas vraiment une brève, plutôt une piqûre de rappel : les conférences des Imaginales ont été généreusement mises en ligne par l’équipe d’ActuSF. Si vous n’avez pas pu assister au festival, vous pouvez donc vous rattraper ici.

Toujours à propos d’écoute et de podcasts (et toujours dans le chapitre des fausses brèves), j’ai découvert récemment le site Utopod, que je vous invite à découvrir : l’équipe sélectionne des nouvelles, les lit à haute voix, les enregistre et vous les propose en balladodiffusion. Sympa, non ?

Fin de la transmission, et à une prochaine semaine pour de nouvelles brèves !

6 commentaires sur “Brèves de comptoir, double ration.

  1. Mariejuliet dit :

    Toujours aussi sympa tes bèves 

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  2. Ollie dit :

    J’aime bien ce genre de brèves et j’ai envie de réagir  celles concernant JKR. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose que le pot-aux-roses ait été dévoilé. En effet, aujourd’hui les ventes du livres ont explosés (+500% rien que sur Amazon) et je sais – pour faire parti de cette communauté de fans de Harry Potter – que la plupart des gens vont l’acheter parce qu’il est de JKR et non parce qu’ils sont intéressés par l’histoire. Comme pour Une Place à Prendre. Ce qui n’est pas une bonne chose à mon avis. JKR est un très bonne auteur et je comprends qu’elle ait envie qu’on la juge sur son style et non sur son nom. Espérons que ces prochains pseudonymes ne seront révélés aussi vite 

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    • Sia dit :

      Oh, je comprends tout à fait, car je ne savais absolument pas que ce roman existait avant de lire ça je ne sais où ! Et comme, jusque-là, j’ai accroché à tout ce qu’elle a écrit, maintenant j’ai envie de le lire. Mais si je n’avais pas su que ce n’était pas de JKR, je ne l’aurais certainement jamais lu (ou du moins pas eu l’idée de le lire) : je trouve ça assez triste, comme idée, et je comprends tout à fait qu’elle ait envie d’écrire sous un pseudonyme pour qu’on ne la juge pas comme « l’auteur de HP » mais « l’auteur de ce livre-là ». J’étais sûre que les ventes allaient exploser, c’était couru d’avance ! J’ai lu Une Place à prendre, mais je l’ai lu sans penser à HP (parce que ça n’avait rien à voir) et je sais que pas mal de lecteurs n’ont pas aimé, justement parce que ce n’était pas HP. J’espère que ça ne se répétera pas avec The Cuckoo’s Calling. Et j’espère aussi que ses autres pseudonymes ne seront pas révélés aussi rapidement (celui-là n’a tenu que 3 moins, c’est très court !).

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  3. Camille dit :

    Moi aussi je ne l’aurais pas lu si on avait pas découvert que c’était la Rowling derrière ce roman! Maintenant j’ai bien envie de le lire! Pourtant le polar c’est pas mon genre préféré!

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