Quelle fille n’a jamais rêvé d’être la reine du bal de fin d’année ? Une robe vaporeuse, un cavalier élégant et amoureux, une musique entêtante… Les histoires de ce recueil réunissent des héroïnes qui ont tout pour accéder au podium. Malheureusement, c’est sans compter sur les vampires, démons et autres morts-vivants qui s’invitent à la fête… Alors, prêtes à danser avec le Diable ?
J’ai emprunté ce livre parce qu’on m’en avait beaucoup parlé, mais sans en attendre grand chose (et bien m’en a pris.)
Constitué de 5 nouvelles centrées autour des même thèmes -la Nuit, le Mal, et le bal de fin d’année – quelques créatures surnaturelles se disputent la vedette, sans parvenir à être vraiment crédibles ou attachantes.
Le format des nouvelles ne m’a pas paru très judicieux ; plus que des nouvelles, ce sont des « tranches » de nouvelles. Les débuts sur les chapeaux de roues sans grandes explications, précèdent des fins totalement ouvertes, peu claires et m’ayant souvent laissée plus que sceptique. Les différents récits laissent un goût d’inachevé, ainsi que l’impression d’un cruel manque de contenu.
Au final, on suit les aventures de jeunes écervelées ne pensant qu’au bal de fin d’année (événement crucial manifestement), obnubilées par les garçons (déjà?!) et pensant plus à s’amuser qu’à réfléchir. Reflet d’une génération, peut-être? Le seul sentiment qui m’a habitée à la lecture des (més)aventures des dites héroïnes fut « Bien fait pour toi, espèce de cruche, c’était couru d’avance ». Pas très charitable, certes, mais parfaitement représentatif.
Jugez plutôt:
« De plus en plus frigorifiée, je m’enfonçai davantage dans le siège, déçue que Seth ne m’ait pas proposé son manteau. Depuis que j’étais montée dans la voiture, il ne m’avait pas parlé, ni regardée une seule fois. Lui qui faisait preuve d’une telle galanterie quelques minutes plus tôt semblait à présent bien … »rustre » serait le mot. Et sans pouvoir l’expliquer, j’eus soudain un mauvais pressentiment. Comme s’il avait lu dans mes pensées, Seth se tourna dans ma direction en continuant à rouler dans l’obscurité, sans regarder la route.
– Trop tard, me chuchota-t-il d’un air sinistre.
Je me sentis subitement pâlir.
– C’était trop facile! Je leur avais bien dit que ce serait un jeu d’enfant! Limite trop simple, aucun plaisir!
D’un coup, ma gorge devint aride. »
N’était-ce pas prévisible?
Si vous ne l’avez pas lu, donc, vous ne perdez rien. C’est un tome purement commercial, sans grand intérêt, que ce soit du point de vue des histoires ou du genre fantastique qui est largement desservi par cet opus.
Nuits d’Enfer au Paradis. Ouvrage collectif de nouvelles : S. Meyer, M. Cabot, L. Myracle, K. Harrison, M. Jaffe.
Assez d’accord, la forme des nouvelles n’est pas maitrisée par la majorité des auteures du recueil. J’en profite pour te dire que je découvre ton blog grace à Livraddict, j’aime beaucoup ! Bon dimanche à toi.
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Voilà qui fait chaud au coeur! Bon dimanche à toi aussi.
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Je me souviens l’avoir lu il y a bien 3 ans, ce qui m’avait attiré au début, c’était le nom de Meg Cabot (quand j’étais, j’avais beaucoup aimé Journal d’une Princesse, il m’en fallait peu, je sais, mais hein !), et bah pétard… Quelle déception que ce livre « à faire vendre », je me souviens avoir lu jusqu’à la 4ème nouvelle et c’était tellement la même chose, même le style d’écriture était semblable (faute à la traductrice ?) et au final, même en prenant mon temps, je confondais toutes les nouvelles… Mon sentiment à l’égard des « héroïnes » était très semblable au tien d’ailleurs xD Enfin, ce « roman » est l’une des raisons pour laquelle je refuse absolument d’associer la bit-litt au fantastique.
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Tout à fait d’accord! Il peut y avoir de petites merveilles en bit-lit et en fantastique, et ce livre ne fait partie ni de l’un ni de l’autre… Bien qu’il soit revendiqué comme tel (et c’est bien dommage). Je pensais avoir affaire à un recueil de qualité mais non, râpé… Donc j’ai été affreusement déçue, et vaguement en colère qu’on ose publier et vanter les mérites d’un tel torchon!
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